A l’occasion de la journée internationale des personnes vivant avec un handicap, l’édition 2025, le président des Personnes vivant avec un Handicap du Moyen-Chari Ouya Nassoum Boula plaide pour la place des personnes vivant avec un handicap.
Placée sous le thème : « Favoriser des sociétés inclusives pour les personnes handicapées afin de faire progresser le progrès social », cette édition appelle les décideurs à plus des actions et de responsabilité en faveur des personnes vivant avec un handicap. « Jusqu’à aujourd’hui, nous ne recevons que des promesses, sans aucune action concrète. Pourtant, l’inclusion des personnes vivant avec un handicap ne devrait pas être un simple discours, mais une priorité nationale », rappelle le président Ouya Bassou Boula.
Le défenseur des droits des personnes handicapés, s’interroge. « Pourquoi la question du handicap semble-t-elle reléguée au second plan dans notre pays ? Pourquoi l’État tchadien tarde-t-il à honorer ses engagements envers une partie de sa population qui aspire seulement à la dignité, à l’égalité des chances et au droit de contribuer pleinement au développement du Tchad ? »
Il indique par ailleurs que les personnes vivant avec un handicap ont des compétences, donnez-nous les opportunités. « Il existe bel et bien des personnes vivant avec un handicap capables d’assumer de hautes fonctions », insiste-t-il.
Les demandes
Pour lui, les personnes handicapées demandent rien que des opportunités, aux autorités de la 5e République du Tchad de réexaminer urgemment la question du handicap au Tchad ; de procéder à la mise en place effective de l’Agence de Protection et de Promotion des Personnes vivant avec un Handicap ; d’accélérer l’intégration à la Fonction publique des personnes handicapées diplômées ; de rendre inclusive la traduction en langue des signes sur la télévision nationale ; « De grâce, accordez-nous simplement la place qui nous revient dans la société, conformément aux principes d’égalité, d’équité et de justice », lance-t-il.