Dans l’agenda de l’ONU-Sida pour l’élimination du VIH-Sida d’ici 2030, la question de la jeunesse est plus préoccupante. Mais les dernières données font croire que l’élimination de cette pandémie reste un combat rude. D’où la convergence des actions des acteurs du système de santé dans le monde reste focus sur la politique publique de la santé des enfants et des adolescents infectés par VIH.
Le monde n’est pas encore sur la bonne voie sur l’élimination du VIH SIDA d’ici à 2030. Selon l’organisation mondiale de la santé 25% des enfants de zéro à 14 ans et 16% de 15 à 19 ans sont infectés par le VIH dans le monde chaque jour. Et 8 sur 10 de ces enfants et adolescents n’ont pas axé aux médicaments antirétroviraux qui pourraient leur sauver la vie.
Pour permettre à cette couche d’enfants et adolescents infectés par le VIH/Sida d’évoluer positivement en bonne santé tout en se sentant bien la priorité des acteurs du système de santé doit être mise sur la prévention, mais également adopter une stratégie mondiale. Au Tchad, l’augmentation des ONG des jeunes qui luttent contre le VIH SIDA en ces derniers temps est l’une des stratégies qui peut être un model des autres pays de la sous-région.
Focus du travail en matière des jeunes
Dans ce combat où tous les acteurs doivent se mettre ensemble, certain pays se relâchent en matière de l’éducation sexuelle qui est parfois compliqué et qui peut être un tabou dans certaines communautés. Pour briser ce comportement les pays sont appelés à employer les jeunes pour travailler parmi les jeunes et pour les jeunes. Ce qui pourrait réduire la stigmatisation et discrimination à l’encontre des jeunes atteints du VIH-SIDA. Déjà cette stratégie est mise dans quelques provinces du Tchad. Les jeunes sont employés comme des relais communautaires, pairs éducateurs en matière d’éducation au VIH/Sida.
La vulnérabilité des adolescentes en Afrique de l’Ouest et du Centre
Ce combat fait face à plusieurs causes. Partout ailleurs l’accès aux informations sur le VIH est insuffisant avec une faible liberté personnelle. Les jeunes ne sont pas en mesure de faire le choix sur la santé sexuelle et autres relations transactionnelles et intergénérationnelle sans protégée à cause de la pauvreté.
Les jeunes femmes manquent aussi des enseignements dans leurs premières années du mariage. Ce qui fait que plusieurs d’entre elles sont stigmatisées. Celles-ci ne peuvent communiquer leur état de sérologie à leurs conjoints qui de fois sont aussi tout jeunes. Le riposte dans cette lutte doit se concentrer sur la population clé et d’autres groupes vulnérable (adolescents et jeunes femmes) pour bien mener le combat afin d’atteindre les objectifs d’ici 2030.
Malgré que le monde ait noté une diminution des infections à 54% entre 2012-2022, les nouvelles infections auprès des jeunes reste constantes selon les derniers chiffres de l’OMS sur l’infection des enfants et des adolescents en Afrique de l’Ouest et du Centre. La prévention reste encore une problématique dans ces Etats. L’engagement ministériel des Etats d’Afrique pour une jeunesse éduquée et en bonne santé dans cette lutte peut contribuer à l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) 3, 5, 16, et 17.