par TROPICAL 
Au cours d’un point de presse tenu ce 30 septembre 2025 par le secrétaire général du bureau national exécutif (Bne) du Syndicat des enseignants du Tchad (Set), celui-ci appelle les militantes et militants à reprendre le chemin de l’école dès mercredi 1er octobre 2025.
Bien avant cette communication, le BNE/SET a donné un préavis de grève courant du 8 au 30 septembre 2025. A la surprise d’un grand nombre des enseignants, le SG Mbolbari Ngolaou appelle ses camarades au travail. Toutefois, un délai de 5 jours a été accordé au gouvernement pour trouver de réponses satisfaisantes à ses revendications. Passé ce délai, une grève sèche et illimitée sera lancée a-t-il précisé.
Dans les couloirs et sur les différents réseaux, l’atmosphère n’est pas pour une année scolaire sans grève. Justifiant sa communication, Bolmbari Ngolaou a indiqué que le dialogue amorcé après le dépôt du préavis de grève, n’est pas rompu. Mais il y a un manque de volonté du Gouvernement de faire aboutir le dossier.
Pour lui, tant que les partenaires sont en négociation, il faut faire l’économie de la grève. Pour être clair poursuit-il, il y a eu un quiproquo qui a rendu ingérable notre décret révisé et en date du 18 septembre 2025, mais il demande son retrait pour une seconde lecture. De martelé que pour bien faire les choses, il faut éviter de confondre la vitesse et la précipitation. C’est pourquoi, le Bureau exécutif national du Set a décidé de donner une instruction ferme à tous ses secrétaires généraux provinciaux d’organiser normalement et dignement les festivités du 05 octobre 2025 dans leurs provinces respectives ; de mobiliser massivement les militantes et les militants du SET pour faire de cette journée un succès ; d’utiliser cette journée pour sensibiliser l’opinion et les autorités locales sur les revendications légitimes de la corporation enseignante.
La plus grande interrogation que l’on se pose, le SET est-il le seul syndicat du secteur de l’éducation ? Selon des sources syndicales, le secteur de l’éducation compte plus de 15 syndicats mais le SET le plus vieux.
Déjà avec la crise qui a paralysé l’école tchadienne en 2023, le gouvernement doit impérativement revoir sa position pour sauver l’année scolaire en cours.