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Urgent : N’Djaména la capitale est sous la menace d’inondations massives

Depuis quelques jours, certains quartiers de N’Djamena font face à une montée inquiétante des eaux du fleuve Chari, menaçant de plonger plusieurs quartiers dans de graves inondations dans les prochains jours. Les eaux de crue ont déjà envahi l’avenue Félix Tshisekedi, notamment à l’intersection de la Place de la Nation, ainsi que l’avenue Youssouf Boy, dans la commune du 2ᵉ arrondissement, zones stratégiques et fortement fréquentées de la ville.


Le niveau du fleuve Chari ne cesse d’augmenter, poussé par les importantes pluies en amont, notamment en République centrafricaine. Chaque jour, la quantité d’eau gagne du terrain, submergeant progressivement la chaussée, inondant le bitume et jaillissant par les caniveaux.

Des images saisissantes montrent des portions entières de routes transformées en véritables cours d’eau, rendant la circulation extrêmement difficile, voire impossible dans certains tronçons.
Les automobilistes hésitent désormais à s’aventurer sur ces axes routiers. « Je préfère faire un long détour que de risquer de perdre mon véhicule », confie un chauffeur de taxi, stationné à l’entrée de l’avenue Tshisekedi.

D’autres, plus téméraires, tentent de traverser, mais plusieurs véhicules ont déjà été immobilisés par l’eau, provoquant des embouteillages et des pertes matérielles.
Les habitants des quartiers riverains s’organisent, déplaçant leurs biens vers des zones plus hautes. « L’année dernière, nous avons tout perdu. Cette année, nous ne voulons pas revivre ça », explique une commerçante du marché de la Place de la Nation. Les inondations saisonnières sont récurrentes à N’Djaména, mais la rapidité de la montée des eaux cette année suscite une vive inquiétude.


Les autorités municipales et la Direction de la gestion des risques et des catastrophes (DGRC) surveillent la situation de près. Des équipes techniques ont été déployées pour renforcer les digues et dégager les caniveaux obstrués. Toutefois, les moyens restent limités face à l’ampleur de la menace.

Un appel à la vigilance a été lancé, invitant la population à éviter les zones à risque et à se tenir informée.

Face aux changements climatiques et à l’urbanisation anarchique, N’Djaména se retrouve chaque saison des pluies plus vulnérable. Sans infrastructures adaptées et sans plan d’urgence efficace, la ville risque de voir ses quartiers centraux paralysés par les eaux dans les jours à venir.

Fusion Info

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