Dans une déclaration dite « adresse à la nation Tchadienne », le groupe de concertation des acteurs politiques se retire de la scène politique à partir du 31 octobre 2025, pendant que le peuple a besoin de lui pour animer la scène.
De la religion en passant par les partis politiques de l’opposition, des activistes sérieux, société civile, les journalistes et certaines organisations non gouvernementales, le constat est le même. Le Tchad est pire qu’une jungle. Les menaces de mort prononcées à l’endroit de la classe politique d’opposition, les tortures des opposants voire leur famille et membres de leur parti font obstacle à travailler comme parti de l’opposition, clarifie le GCAP.
Toutes les marches politiques sont strictement interdites, l’insécurité bât son train, tout se converge vers un clan. Les postes de responsabilité sont donnés par classe politique au pouvoir. À cela s’ajoute la modification de constitution sans consulter le peuple. Du sénat au parlement, ce sont des courtisans du parti au pouvoir. Tous ces actes sont les preuves d’un pays dictatorial. Les membres de l’opposition sont contrôlés à millimètres près, relate GCAP.
Vu toutes ces preuves, le parti au pouvoir contraint les opposants à se retirer de la scène politique par ses actes posés. La justice est du côté du pouvoir, rien ne peut protéger les opposants dans ce pays. Pour ces raisons, les membres de GCAP cessent avec toutes les activités politiques sur l’ensemble du territoire national à partir du 31 octobre 2025. Les drapeaux des partis politiques membres de GCAP seront mis en berne, informe -t-il.
De leur retrait, que deviendra le peuple tchadien ? Si un seul parti avec des centaines des alliés fonctionne, le pays serait-il bien vu des voisins ? L’avenir nous dira mieux.





