Trois cent pairs éducateurs issus des différentes organisations de jeunes outillés pour sensibiliser les autres sur le VIH SIDA à N’Djamena. Initié par l’onusida et ses partenaires, cette formation permettra aux pairs éducateurs de relayer l’information auprès d’autres jeunes dans les dix arrondissements de N’Djamena et ses environs. C’est une phase pilote.
Le SIDA est une maladie qui a endeuillé et endeuille beaucoup de gens, surtout les jeunes. Malgré sa prise en charge gratuite, certaines personnes atteintes du VIH se cachent, refusent de dénoncer ou prendre les médicaments et finissent par contaminer les autres.
La présidente de l’onusida madame Edith, présente à l’ouverture de la formation des jeunes, pairs éducateurs, a encouragé les jeunes à relayer l’information auprès d’autres, car le langage des jeunes est facile à comprendre que ceux des adultes. Avec cette approche des jeunes, la présidente voit atteindre son objectif qui est d’éradiquer le VIH SIDA au Tchad. La jeunesse est la force d’une nation et le Tchad de demain, raison pour laquelle les partenaires ont visé les jeunes pour sensibiliser la population sur le VIH SIDA en milieu jeune, les écoles et universités voire les quartiers et autres.
Cette initiative vise à placer les jeunes au centre de la réponse au VIH, en intégrant prévention, défense des droits humains et participation active. Par une approche inclusive et multisectorielle, elle contribue à l’atteinte des objectifs nationaux de lutte contre le VIH et à la construction d’un environnement plus équitable pour la jeunesse tchadienne.
Les formateurs ont clairement éclairé les jeunes qui peusent que les animaux ou les insectes transmettent le virus du SIDA que c’est faux. Ce virus vit et se développe chez les humains. « Le virus du SIDA ne se développe que chez les humains, les animaux ni insectes ne peuvent transmettre le virus », ont-ils précisé.
Le représentant du CNLS Ibrahim Ahmet ouvrant la formation des pairs éducateurs, les encourage dans ce sens : les jeunes au devant c’est le Tchad de demain. Il félicite le leadership des jeunes dans la sensibilisation qui se fait dans un langage simple et clair. De 3% du taux de contamination, maintenant c’est 0,5% . Avec cette stratégie de relayer l’information du VIH SIDA, l’objectif serait atteint pour que le SIDA soit un mauvais souvenir des tchadiens.
Les participants se disent satisfaits de la formation et demandent aux partenaires financiers de penser aux autres provinces, avec ces formations, bien que c’est une phase pilote. S’il est vrai qu’il n’y a que les jeunes qui peuvent parler de SIDA aux jeunes.


