Tribune: « …un parti qui désigne à sa tête un repris de justice merite d’être traité à la hauteur de sa forfaiture… », Azoudoum Awenan Gédéon
En considérant que le secrétaire général du MPS est un repris de justice ( et ayant fait établir un faux casier judiciaire) et que dans les mêmes conditions celui-ci n’est pas en situation de mise à disposition de la Police nationale, l’Ange devrait annuler toutes les candidatures et les rejeter en bloc; et pour le second motif demander au parti de se pourvoir.
Une telle situation qui implique que l’Ange n’examine même pas les dossiers dans le fond, car on est en face d’un cas d’une extrême irrégularité et violation flagrante de pertinentes dispositions constitutionnelles.
Ce qui devrait amener le parti à changer son secrétaire général qui, dans le délai des 5 jours, présentera les nouvelles candidatures, en formulation de requête devant le Conseil constitutionnel…
En effet, un parti qui désigne à sa tête un repris de justice ( un délinquant, selon les termes des Avocats) mérite d’être traité à la hauteur de sa forfaiture et de manière proportionnée. Toutes les candidatures étant entachées par la signature d’une personne non recommandable. En agissant ainsi, cela déblaie le chemin à la justice de s’émanciper.
Et pour détention du faux casier judiciaire, ces arguments doivent ouvrir la voie à la justice de se mettre en mouvement en vue de sa poursuite, si toutes ces allégations étaient vraies.
Si on l’avait ainsi fait, je vous assure que moi-même allais appeler à une mobilisation en soutien aux institutions de la République, et tourner la page de vieilles choses passées. Actuellement, la compréhension est que soit ces arguments sont faux et donc politiques, soit l’ANGE applique la loi au cas par cas.
Or, en l’état politique, le droit n’est pas totalement prononcé. C’est donc une décision juridico-politique. Simplement. On n’est pas dans un cas de verre à moitié vide, au regard de la loi. Le verre est presque vide. Seulement.
La loi est dure mais c’est la loi.