Tchad : Le ministère de la santé et ses partenaires décident de mettre fin aux maladies respiratoires, le paludisme et la diarrhée à rotavirus
Le ministre de la santé publique et de la prévention , Dr Abdelmadjid Abderahim, en accord avec les partenaires techniques et financiers, a officiellement lancé ce vendredi 25 octobre 2024 à l’hôpital de la mère et l’enfant de N’Djamena, la campagne de l’introduction de trois nouveaux vaccins contre le paludisme, la diarrhée à rotavirus et les maladies respiratoires. Ces nouveaux vaccins sont uniquement réservés pour les enfants de 0 à 5 ans.
Les nouveaux vaccins contre les infections à pneumocoque, le rotavirus et le paludisme offerts par le Programme Elargi de vaccination du Tchad, constituent un témoignage fort de l’engagement du Gouvernement et ses partenaires à garantir un avenir plus sain et plus prospère pour les enfants tchadiens, fulmine Dr John Eyong Efobi, représentant de l’OMS au Tchad.
Selon lui, la triple introduction des vaccins est une opportunité pour booster la vaccination avec d’autres antigènes et un espoir pour augmenter la couverture vaccinale de la 2 eme dose en vaccin polio inactivé. Actuellement cette couverture est inférieure à 50%, loin du standard minimum de 90% requis pour consolider les efforts des campagnes de vaccination contre la polio, précise Dr John Eyong Efobi.
Pour le Chef de département de la santé publique, Dr Abdelmadjid Abderahim, au Tchad 190 105 cas de diarrhée et 188 décès ont été notifiés de janvier à décembre 2022 (source DSISS, 2022) et quant au paludisme, il représente le premier motif de consultation (41, 66%), avec un taux d’hospitalisation de 38,72% et de décès hospitaliers de 39, 33% en 2020.Le ministre de la santé dit qu’il se réjouit aujourd’hui du fait que le Tchad soit parmi les pays bénéficiaires du vaccin antipaludique tout en indiquant les populations cibles qui bénéficieront de quatre doses de vaccin contre le paludisme pour une protection optimale sont les enfants âgés de 6 à 23 mois.
Le ministre a expliqué aussi clairement la population que la vaccination contre le paludisme vient juste compléter les autres interventions de lutte contre le paludisme, notamment l’utilisation des moustiquaires imprégnées, la prise en charge gratuite des cas et la prévention du paludisme pendant la grossesse. La mise en œuvre de ces interventions dans les formations sanitaires et dans la communauté à travers l’engagement communautaire permettra d’accélérer la réalisation de la Couverture Santé Universelle et la réduction rapide du fardeau de la maladie dans notre pays, poursuit-il.