Éditorial : le gouvernement est-il complice avec les téléphonies mobiles?
Dans un passé récent, une information allant dans le sens de suspendre les comptes côtés stock des potentiels clients d’Airtel et Moov Africa a fait vibrer la toile et la société. Cette décision est selon les concernés en accord avec le ministère des finances, donc le gouvernement. Il n’est pas mauvais d’innover. Lorsque l’on innove, on doit tenir compte des aspects clés de la société et ceux qui sont autour de lui.
Oui, il est vrai, qu’avec le système stock, beaucoup de gens ont fait prison du fait qu’ils ont acheté un crédit volé. Certains revendeurs ont vu leurs lignes couper. Si déjà, les téléphonies trouvent que ce n’est pas bon, c’est une bonne chose. La bonne manière, c’est la forte sensibilisation pour amener les clients et grossistes à prendre connaissance vrai de ce danger.
La question qui taraude l’esprit est de savoir, qui fabrique les faux crédits? Comment ces téléphonies ne mettent pas la main sur cette personne? Et qu’est-ce qui dit qu’avec le nouveau système de transfert, Moov monney et airtel monney ? Il n’y aura pas de faux ? La vraie cause est ailleurs.
S’il y a des fausses unités (crédits) ça veut dire que ça doit sortir de la société qui la fabrique. Alors, ces téléphonies doivent au contraire chercher les vrais arguments pour convaincre la population car, tout compte fait tout vient de ces mêmes sociétés de téléphonie mobiles.
D’ailleurs, le coût de transfert Moov monney et airtel monney est cher. Les revendeurs se plaignent pour ça. Ce qui a fait que pour l’avoir, il faut faire des distances. L’importance est qu’avant l’envoi, ton nom sort pour confirmer que c’est bien toi. Ça évite que le crédit parte ailleurs. Sinon quelle est la pluvalue dans cette nouvelle méthode de business ?