N’Djamena : Africheck tire le rideau de 2 jours de formation de fact-cheking
Pendant deux jours, Africheck basé dans le domaine de fact-cheking a formé une vingtaine de journalistes dans la lutte contre la désinformation. Il a encore pour objectif d’outiller les communicateurs dans les recherches et vérification des vraies informations avec des outils appropriés car, il se trouve que beaucoup des médias utilisent à tort et à raison certaines images qu’ils ne connaissent pas l’origine, et facilement publient de fausses informations avec fausses images ou vidéos.
Ces deux jours ont permis aux participants de se familiariser avec les termes Mesinformations, désinformations et malinformations. D’après les formateurs Mme Naïssem Isabelle et Deuhb Zizou, lorsqu’on parle de mesinformations, c’est le fait où une fausse information est diffusée par des personnes qui n’ont pas l’intention de nuire à autrui.
Typiquement, il s’agit d’une situation où une personne ne sait pas qu’elle a partagé une fausse information, qu’elle a relayé de bonne foi, par contre la désinformation est une fausse information créée et partagée par de personnes à de fins malveillantes et en fin une malinformation est le fait qu’une info authentique est partagée mais dans le but de causer du tort, ont-ils enseigné.
Plusieurs techniques de recherche, ou vérification des fausses images ou vidéos qui nuisent ou informent mal la société sont partagées et pratiquées par les apprenants. Ces techniques selon la formatrice Isabelle ne sont pas suffisantes, elle conseille l’assistance à beaucoup utiliser son cerveau dans cette lutte de fausses informations.
Naïssem, l’infatigable formatrice ne s’est pas arrêtée là, elle a rappelé le rôle des journalistes et celui de haute autorité de médias audiovisuels (Hama) et ses attributs à l’assistance en les invitant à faire preuve de déontologie et éthique de leur métier pour être de bons journalistes. Zizou quand à lui a insisté à dire aux apprenants de travailler avec les faits réels rien que les faits réels.
Les participants se disent satisfaits de ces deux jours de formation et plaident que ces telles formations soient données aussi aux journalistes de provinces.
Africheck encourage les bénéficiaires de cette formation à en faire large diffusion pour barricader le chemin aux désinformations qui sont beaucoup plus développées dans certains coins d’Afrique.