Tchad/cherté de vie : le gouvernement a l’obligation d’écouter son peuple
La cherté de vie de nos jours est devenue un mot insensible aux oreilles des autorités. Sur tout plan, elle ravage énormément, notamment l’économie, les infrastructures, et la disponibilité des ressources.
Les prix des produits de base comme la nourriture, l’eau, méga Bit et l’énergie sont très élevés en raison de l’importation de nombreux biens, des infrastructures limitées, et des fluctuations du marché.
Chaque jour le peuple pleure, gémit mais, personne ne l’écoute. Il n’a que le ciel pour essuyer ses larmes, pendant que les détournements des biens publics sévissent.
Avec les grosses pluies qui ont inondé presque le Tchad dans son ensemble, la vie ne saurait être rose aux tchadiens. Les maisons écroulées, les engins emportés et engloutis par le courant d’eau, les bétails engloutis, les ponts écroulés, les champs inondés, la liste est non exhaustive. Que doit faire le gouvernement face à cette situation désagréable ?
Plusieurs décennies déjà que ces catastrophes naturelles se produisent mais le gouvernement ferme les yeux pour laisser les peuples dans le désarroi. Revoir les impôts, les prix de dédouanement de marchandises importées seront un atout majeur pour faire face aux aléas climatiques.
Pour que la crédibilité, le sens patriotique et l’honnêteté du gouvernement y aient, il faut qu’il revoit sa politique dans toutes ses formes. Ses décisions doivent être accompagnées par des suivis. Revoir les prix des denrées alimentaires, les prix des matériaux de construction doivent être revenus en baisse pour permettre aux sinistrés de reconstruire leurs maisons.
Encourager les associations basées dans le domaine de l’agriculture saisonnière pour palier le problème de faim.