Tchad: La rentrée scolaire 2024-2025 a un taux de risque de perturbation élevé
Le calendrier de la rentrée scolaire 2024-2025 annoncé par le ministre de l’éducation nationale et de la promotion civique serait-il respecté ? Un tour dans les établissements d’enseignement publics et privés de N’Djamena suffit pour mettre à l’évidence cette nouvelle année scolaire.
Selon le calendrier scolaire 2024-2025 publié par le ministre de l’éducation nationale et de la promotion civique, Mamadou Gana, les dates de la rentrée pédagogique des classes sont fixées de manière suivante : Lundi 23 septembre 2024 pour les élèves des classes d’examen et Mardi 1er octobre 2024 pour les élèves des classes intermédiaires.
D’après Djasrabé Dildongar, Directeur du complexe scolaire « Fondation la Renaissance de Gassi », il n’y a pas eu d’obstacle dans leur établissement. Qu’ils sont en plein préparatif pour lancer les activités pédagogiques : Le 23 septembre pour les classes d’examen et le 1er octobre pour les classes intermédiaires comme indiqué dans le calendrier. Tout de même, Djasrabé a souligné le manque d’engouement du côté des parents d’élèves qui doivent inscrire leurs enfants, déplore-t-il.
Du côté des enseignants, le directeur espère qu’étant établissement privé conventionné, qu’ils ont des vacataires. Mais pour les parents d’élèves qui se soucient de frais d’inscription, il les rassure qu’il y a une solution pour eux : « Tout parent qui vient par simple réservation ou par simple engagement, on accepte l’enfant et le parent viendra régulariser après ».
Pour Yacoub Zagolo Yacoub, proviseur du lycée littéraire d’Atrone, il y a plusieurs difficultés qui vont certainement la rentrée scolaire 2024-2025 dans notre établissement, précisément l’envahissement de la cour par les eaux de pluie ; l’occupation des salles de classes par des sinistrés venant départ et d’autre mais y a aussi des difficultés d’ordres matériels et infrastructures… Sinon, on n’est prêt pour lancer la rentrée pédagogique pour les classes d’examen d’ici le 23 septembre et les classes intermédiaires le 1er octobre 2024 par la grâce de DIEU, espère-t-il. Pour les sinistrés qui occupent les salles, « nous demandons au service en charge de les délocalisés avant la rentrée des classes pour que la rentrée ne soit pas perturber », ajoute-t-il.
Du coté des élèves, y’a ceux qui se disent prêt pour la rentrée et d’autres non, faute de moyens financiers pour faire l’inscription et manque de fourniture scolaire. Quant aux parents d’élèves rencontrés, c’est le même raisonnement que les élèves.
NGARNAISSEM NODJIAL (Stagiaire)