N’Djamena sera effacée et une nouvelle ville s’installera
Après des réflexions et des solutions éphémères faces aux récurrentes inondations à N’Djamena, le gouvernement compte créer une nouvelle ville pour s’échapper aux désastres de chaque année et bénéficier de la clémence de sa population.
Il n’est pas interdit de rêver dit-on. Mais le rêve des autorités tchadiennes sous la 5ème République mérite qu’on en parle. De Fort-Lamy à N’Djamena, le chemin a été dur pour arriver au niveau actuel de la capitale Tchadienne. Qu’est ce qui n’a pas marcher pour penser à la création d’une nouvelle ville qui devrait remplacer N’Djamena ? Est-ce le nom N’Djamena qui fait le malheur des tchadiens comme le nom de l’équipe nationale de football tchadien « les SAO » ? Personne n’y connait rien dedans si ce n’est pas l’ancien rebelle à la tête du ministère de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme, Mahamat Assileck Halata.
Oui, c’est un bon rêve d’opérer un changement si un nom porte malheur. Et c’est la logique des traditions africaines. N’Djamena selon le sens littéral « c’est le lieu de repos ». Jadis c’est bien un bon lieu de repos. Mais en ces derniers temps, N’Djamena est devenu un lieu de malheur et de souffrance. Si c’est dans ce sens qu’est l’idée de changer N’Djamena avec une nouvelle ville, cela va dans l’intérêt de tous. Sinon le contraire sera diabolique.
En rappel, un tel projet a été initié au temps du président Deby de construire une autre cité appelée « N’Djamena 2 » mais ce projet a été miraculeusement disparu. Comme un bon fils et l’héritier du plan de papa, Mahamat Idriss Deby Itno serait en train de vouloir dépoussiérer les vieux projets de son père. En chanter et que les bons conseillers accompagnent ce géant projet pour une nouvelle ère pour les Lamy-Fortains et les N’Djamenois aux pieds dans l’eau.