Tchad : L’incivisme, une épidémie à combattre
Du jour au lendemain, nous observons que la plupart des N’Djamenois posent des actes inciviques devenus des normes dans la capitale tchadienne.
Le matin à l’heure de pointe, tout le monde se voit plus presser que d’autres. Au lieu de rester en ligne et colonne pour avancer normalement, certains disloquent les rangs et rendent la circulation difficile aux autres comme s’ils partent pour faire avancer le pays mais, c’est pour retarder le pays.
Nous observons également de stationnement des engins en désordre sur la voie publique ; ordure des fruits jetés dans les rues ; les bouteilles d’eau ; bassins de rétention d’eau transformées en dépotoir d’ordure ; on remarque aussi parfois que les femmes vendeuses des légumes, fruits et poissons les déposent même par terre pour les vendre aux clients.
Un autre constat plus amer est, lorsque l’on part à la station carburant pour prendre de carburant , certains se mettent en rang. Un instant, quelqu’un sortira de nulle part pour s’imposer aux servants au lieu de suivre le rang comme tout autre.
Ce même constat peut-être observé lors de dépôt des dossiers pour un recrutement ; un concours ou devant les banques.Vu ces actes inciviques commis, on dirait que le bon comportement de citoyenneté semble quitter les N’Djamenois faisant place à l’incivisme de tout genre.
Il y a également une catégorie de personne, ayant des véhicules de l’Etat comme engins personnels, qui transgresse sciemment les règles de conduite, sans crainte. Ce qui cause quelquefois des graves accidents de circulation.
Le devoir d’exemplarité nous semble aux oubliettes, cédant la place à une déresponsabilisation totale. Que chacun prenne sa responsabilité et pratique le devoir de citoyenneté pour réduire le taux de risques d’accident et rendre la ville propre.