Tchad/Politique : Le GCAP demande l’annulation pure et simple de l’ordonnance n°001/PR/2024
L’un des porte-paroles du groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP) et FRELIT, MAX KEMKOI a animé un point de presse le lundi 22 juillet 2024 dans un hôtel de la place à N’Djamena pour sensibiliser l’opinion publique nationale et les partenaires techniques et financiers sur la nature et le caractère inique et irrégulier de ces textes indexés. C’est un point de presse relatif au manifeste de découpage administratif électoral au Tchad.
Lors cette déclaration, cinq(5) manifestes ont été présentés par Max KEMKOI. Le premier manifeste se focalise sur le rappel du cadre juridique et imbroglio de la dynamique de l’organisation des unités administratives et leur restructuration de 1960 à nos jours ;
Le deuxième concerne la restructuration des unités administratives et évaluation des priorités en matière de développement avec deux questions fondamentales et un point dont, est-ce le Tchad, au stade actuel de son développement et des conditions de vie de sa population, a-t-il besoin de 120 départements et 454 sous-préfectures ? Et, pourquoi et comment crée-t-on des unités administratives et des circonscriptions électorales ? Ceci, pour éclairer la compréhension des compatriotes, enfin, de la question de la décentralisation administrative dans la logique des bailleurs de fonds internationaux ;
Le troisième manifeste parle de l’analyse de l’Ordonnance N°001/PR/2024 du 04 juillet 2024, portant restructuration des Unités administratives et du Projet de loi organique portant composition du Parlement, régime des inéligibilités, des incompatibilités et des indemnités parlementaires : fondements et objectifs ;
Le quatrième concerne les conséquences sociopolitiques et économiques de ce découpage adossé à ces deux textes ;
Le cinquième manifeste tire une conclusion avec la position des acteurs, partis politiques et organisations membres des deux entités, GCAP et FRELIT(Front de Résistance pour des Élections Libres et Transparentes)