Dépôt des ordures à N’Djamena : les habitants d’Adeneo en danger sanitaire
Le dépôt des ordures ménagères interdit par le gouvernement tchadien dans les milieux urbains continue son bonhomme de chemin par les communes de N’Djamena. Le trou appelé communément carrière entre le quartier Gassi et Adenio reçoit chaque jour les bennes transportant les déchets curés des caniveaux.
Tout au long de cette carrière, l’on observe les tas d’ordures qui montent comme des montagnes. Ces tas d’ordures laissent des odeurs très suffocantes, désagréables qui coupent l’appétit des riverains. Les usages de ces voies publiques ressentent les mêmes odeurs.
Sur ces poubelles se trouvent les enfants, les adultes en train de chercher les plastiques, les morceaux des fers et d’autres objets pour aller vendre faute de manque de moyens pour se nourrir sans craindre les risques sanitaires.
Les habitants autour de ces ordures fustigent le comportement anti-social que font les autorités communales. Ils interpellent le gouvernement de songer à la santé de la population. De telles saletés doivent être déposées en dehors de la ville. Mais cette manière de faire risque de compromettre à la santé des enfants à la longue.
Un agent de santé habitant à Gassi près de ce trou relate le méfait que doit causer dans l’avenir tel que la choléra, la méningite, il y a aussi des choses toxiques qui peuvent rendre malade les gens qui viennent dans ce lieu insalubre. De tout ce qui précède, le gouvernement serait tenu pour responsable, car il n’a pas pris de dispositions pour protéger sa population.
NGARNAISSEM NADJIAL (Stagiaire)
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