Tchad : Cris d’alarme aux autorités par l’UNET
Vu les nombreux défis liés aux conditions de vie d’études que traversent les étudiants tchadiens à travers le pays, le président national de l’UNET (Union Nationale des Etudiants Tchadiens), Mahamat Saleh Ahmat Ali a animé un point de presse ce vendredi 28 juin 2024 à la maison des médias du Tchad pour plaider aux autorités à prendre des mesures concrètes pour garantir la réussite académique de tous les étudiants tchadiens et particulièrement ceux qui vivent au Cameroun.
En dehors de la cherté de vie, Mahamat Saleh Ahmat rappelle également la mort tragique répétitive des étudiants tchadiens qui vivent au Cameroun pour nécessité des études supérieures et qui, malheureusement perdent leurs vies du jour au lendemain dans des circonstances souvent rocambolesques.
Selon le président de l’UNET, les étudiants tchadiens font face aux plusieurs problèmes, tels que le manque d’infrastructures adéquates dans les résidences universitaires, le manque d’accès aux soins médicaux de qualité, les conditions de sécurité précaires, ces décès tragiques nous laissent un mauvais souvenir de la part des autorités camerounaises qui se sont même pas prononcées officiellement appelant les parents des victimes afin de les présenter condoléances d’autre part, même si la mort est inévitable y a certaines raisons qui nous obligent de tirer les choses au clair pourquoi seulement les étudiants tchadiens et en plus de cela nos camarades n’avaient pas subvenir à leurs besoins essentiels, précise-t-il.
Par cette occasion, le président national de l’UNET demande au gouvernement tchadien d’améliorer les infrastructures et les conditions de vie dans les résidences universitaires afin d’assurer la sécurité et le confort des étudiants tchadiens au Cameroun ; mettre en place un système de suivi médical adéquat pour les étudiants, en veillant à ce qu’ils aillent l’accès aux soins médicaux de qualité ; plaider pour les mesures de sécurité autour des campus universitaires pour protéger les étudiants contre toute forme de violence ou d’agression ; mettre en place des mécanismes pour soutenir financièrement les étudiants tchadiens au Cameroun et les permettre de subvenir à leurs besoins essentiels.
Pour terminer, Mahamat Saleh demande à la communauté nationale et internationale, aux organisations de la société civile et aux partenaires éducatifs de soutenir la cause et d’exercer une pression sur le gouvernement Camerounais afin qu’il prenne les mesures nécessaires pour protéger leurs camarades étudiants en vue d’éviter toute apocalypse entre les deux pays frères.