Analyse : Allah Maye peut-il sauver l’école tchadienne?
Après la présentation du programme politique du Premier ministre, Allah Maye Halina devant les conseillers nationaux, nous ouvrons notre analyse sur ses 12 chantiers qui sont la paix, réconciliation nationale, la sécurité ; réforme de l’État ; promotion d’un État solidaire ; reforme du système éducatif ; promotion des droits de la femme ; l’accessibilité à l’eau et à l’énergie ; la construction d’infrastructures ; l’industrialisation.
Le premier point de notre analyse porte sur la réforme du système éducatif. L’école tchadienne se dégrade du jour au lendemain faute de manque des enseignants qualifiés. Depuis quelques années, dans certaines de nos provinces l’on note un manque cruel d’enseignants. L’État se plaît d’aller avec les maîtres communautaires que d’aller avec les enseignants formés. Ceci crée un vrai cataclysme.
Tous les ministres qui prennent la tête de la primature et du ministère de l’éducation font mention du système éducatif dans leurs programmes politiques. Ce secteur est pointé du doigt avec toutes ses maladies et personne pour le sauver. Les maux qui tuent l’école sont connus de tous mais aucun acte concret pour résoudre ces maux qui vont galopants.
Quand quelqu’un est malade, il va à l’hôpital pour les analyses médicales. Une fois le mal détecté, le médecin administre des médicaments pour sauver le malade. L’école tchadienne est handicapée de manque d’enseignants. La base de toute chose c’est à la fondation. Si une maison ne résiste pas c’est que sa fondation est mal faite. Les maîtres communautaires de nos jours sont de gens qui ont beaucoup de lacunes. Ils ne peuvent pas construire bien l’école voulue. Il faut des gens qui ont de niveau.
Dans certaines provinces du pays, 90% des écoles sont fermées par manque des enseignants. À cela, s’ajoute le départ des instituteurs bacheliers de l’enseignement primaire pour l’enseignement secondaire ou l’administration créant ainsi les vides qui sont de nos jours comblés par les maîtres communautaires à l’enseignement de base. Même si l’on écoute parler des vagues d’intégration à la fonction publique, cela passe par affinité et souvent à huit clos.
Si Allah Maye Halina veut laisser une empreinte positive dans le système éducatif à son passage à la primature, qu’il se donne à fond pour résoudre une fois pour toute, question d’éducation. Répartir en arrière avec les anciennes techniques d’apprentissage qui font que même les élèves déjà au CE1 peuvent parler et écrire correctement le français.
Il faut intégrer les enseignants que le gouvernement a formé et qui se retrouvent dans les établissements privés avec un traitement qui ne résout pas leurs besoins. D’autres remplissent les cabarets, une autre catégorie se livrent aux jeux de PMU à la longueur de la journée. Certains deviennent des bandits et des arnaqueurs. C’est un manque à gagner pour l’État. Il est encore temps pour sauver le système éducatif si le PM pourrait se sacrifier comme Jésus Christ s’est livré lui même sur la croix pour sauver les humains.
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