Tchad: ANS vers une avancée dans le respect des droits humains ?
L’activiste Haroun Larry avoue sur les ondes de la WebRadio Le Réseau des Citoyens qu’il n’est pas torturé pendant ses séjours dans les locaux de l’ANS à N’Djamena. Une déclaration qui laisse les observateurs aguerris sans mots. L’ANS va-t-il vers le respect des droits humains ?
C’est une déclaration de peur ou d’un traumatisme ? Personne ne sait. L’activiste aurait ne pas accepter cette invitation seulement à moins de 24 heures de sa libération. Ou c’est un plan bien établi par ses bourreaux pour témoigner aux yeux du monde que les prisons de l’agence nationale de sécurité est devenu une salle d’attente.
Pour le tchadien lambda, dire sortir indemne dans les locaux de l’ANS durant un mois c’est dire qu’une femme peut passer par la maternité et garder toujours sa virginité. Pour Larry, c’est le président de la République Mahamat Idriss Deby Itno qui a insisté pour sa liberté. Un président doit plutôt instruire sa libération et non insisté comme la victime a affirmé dans sa déclaration.
Connaissant le Tchad et ses services de renseignements la déclaration l’activiste semble être une mise en scène de mauvais goût. Si l’intention de l’ANS est de garder Haroun Larry ses locaux pour des plaisirs pourquoi le président de la République Mahamat Idriss Deby Itno doit insister pour sa libération ?