Politique: qui prendra la tête l’UA après Faki?
La course à la présidence de la Commission de l’Union Africaine devient très complexe. Ceux qui veulent être à la tête de l’UA doivent non seulement obtenir le soutien de leurs propres gouvernements, mais aussi naviguer dans la dédale des alliances et des rivalités inter africaines. Les jours à venir les candidats seront connus.
À l’approche de la fin du second mandat de Moussa Faki Mahamat à la présidence de la Commission de l’Union Africaine (UA), prévue en février 2025, la question de sa succession suscite déjà de vives discussions.
En poste depuis 2017, le Tchadien passera la main d’ici février 2025, ce qui aiguise les ambitions de nombreux prétendants. La seule certitude à ce jour est que son successeur viendra de l’un des 14 pays situés en Afrique de l’Est.
La bataille pour la succession de Faki Mahamat s’est intensifiée lors du 37ème sommet de l’UA, qui s’est ouvert le 14 février à Addis-Abeba. Les enjeux politiques et diplomatiques dominent les discussions, où chaque pays essaie de positionner son candidat préféré.
Le Conseil exécutif de l’UA, composé des ministres des Affaires étrangères du continent, a abordé la question le lendemain de l’ouverture du sommet, illustrant l’importance cruciale de cette transition pour l’avenir de l’organisation panafricaine.
La course à la présidence de la Commission de l’UA est une affaire complexe, mêlant des intérêts variés et souvent divergents. Les prétendants doivent non seulement obtenir le soutien de leurs propres gouvernements, mais aussi naviguer dans le labyrinthe des alliances et des rivalités inter africaines. Les mois à venir seront déterminants pour savoir quels candidats réussiront à formaliser leur candidature avec le parrainage de leurs pays respectifs.
Cette succession intervient à un moment charnière pour l’UA, qui fait face à de nombreux défis, allant de la sécurité et de la stabilité politique à la croissance économique et à l’intégration régionale. Le choix du prochain président de la Commission sera donc crucial pour déterminer la direction future de l’organisation et son rôle dans la promotion de la paix et du développement sur le continent africain. Les débats actuels reflètent l’importance de cette décision, qui aura des répercussions bien au-delà des frontières de l’Afrique de l’Est.