Présidentielle 2024 : Être d’accord sur les désaccords c’est aussi là, un accord
Le Tchad a déjà un nouveau président après trois ans de transition dirigés par Mahamat Idriss Deby Itno, fils du défunt Idriss Deby Itno. À sa prise de pouvoir comme président de transition beaucoup de langues se sont mordues. Celles qui sont contre et d’autres pour. Qu’à cela ne tienne, il a exercé et achevé son plan. Car plusieurs fois il a affirmé qu’il allait organiser les élections pour un retour à l’ordre constitutionnel.
L’homme de 40 ans a goûté et a trouvé que c’est bon le pouvoir. ET comme en Afrique, on organise pas une élection pour la perdre, l’homme qui a le soutien de la France, qui a dit qu’il laisserait le pouvoir aux civils a oublié ses promesses. Macron qui était présent à l’investiture de Mahamat Idriss Deby Itno a dit qu’il n’est pas pour un plan dynastique au Tchad, comme de blagues et la chose y est.
Mahamat Idriss Deby Itno est déclaré vainqueur à la présidentielle avec un taux de 61%. Un résultat qui est comme une arête de poisson à la gorge de certaines clauses politiques et même la société civile. Certains électeurs pensaient que le conseil constitutionnel va mieux faire que l’ANGE, mais rien. Un toilettage qui ne dit grand chose. Ledit conseil a rejeté les requêtes de 2 candidats « malheureux ».
C’est fini le Tchad a un président, qu’il est aux normes ou pas c’est un président. Reste à voir si les conditions de vie des tchadiens changeront. Le Tchad fera-t-il bon vivre durant les cinq ans à venir ? Qui vivra.
Une chose est que, la politique n’est pas question d’ethnies, ni d’appartenance culturelle, ni régionale, ni clientélisme, ni familiale ni de religion. Dans ce pays, tout se mélange. C’est question de conviction. Qui peut faire quoi et pourquoi. C’est cela qui doit être les priorités. Ce n’est pas un calcul égoïste qu’il est question.
C’est dans les différences que la beauté prend son sens. C’est ce qui a poussé Ampaté Bâ à dire que « la beauté d’un tapis réside dans la diversité de ses couleurs ». Les tchadiens sont appelés à s’accepter malgré leurs divergences, leurs différences, leurs oppositions. Être d’accord sur les désaccords c’est aussi là, un accord.
La page est tournée. Que le Dieu de pouvoir oriente ce pouvoir dans le bon sens, pour que l’intérêt de tous soit au top. L’école retrouvera ses qualités ou plus, les hôpitaux et bien d’autres services sociaux de base seront désormais bien vus par la population.