Éditorial : le ciel des mensonges déjà ouvert: » si je suis élu, je vais faire… »
Ce quatorze avril 2024, a démarré effectivement la campagne présidentielle du 06 mai prochain annoncée par l’agence nationale des élections (ANGE). Les candidats les plus farouches ont fait l’ouverture de cette campagne dans plusieurs quartiers de la capitale. Chacun a présenté son programme politique au public. Beaucoup se soutiennent, pour qu’il y ait un nouveau départ.
Dans les programmes politiques présentés par ces derniers, l’on se pose la question de savoir si c’est juste pour la campagne ou c’est une réalité ? Car, parmi les points énumérés par les têtes de lice, il est question d’énergie, de l’eau, de l’éducation, de la sécurité, de la justice, de l’égalité, de l’armée, de la santé pour ne citer que ceux-là. Mais pour quel peuple ces candidats font-ils allusion ? Le peuple tchadien éveillé en ces derniers temps pourrait-il croire à ces mots fabriqués dans les lèvres ?
Déjà, plusieurs décennies l’on a cru que ça va changer, puisque l’espoir fait vivre. Mais, hélas. Les universités fabriquent des chômeurs, car les cours donnés ne les permettent pas de se lancer professionnellement, par manque de structure de formations adéquates. Les enseignants maltraités ne peuvent plus donner le meilleur d’eux pour changer l’esprit des jeunes.
Dans les hôpitaux, on assiste à des morts d’homme soit par manque d’électricité, soit le manque des médicaments. Dans certains hôpitaux on oriente les malades chez les « tchoukous » (vendeurs a la sauvette) pour les produits pharmaceutiques. La prise en charge des malades est zéro. Le gouvernement est bien au courant mais rien de concret n’ y est pour pallier à cela.
Les tueries de masse sévissent dans ce pays, dit pays de droit. Les autorités ne sont pas les gens à la hauteur de leur tâche. Chacun pense à son intérêt que de construire le pays. les nominations se font par clientélisme, ou par les liens de parentés. Les bureaux sont bourrés de gens de même localité sinon mêmes villages. Tout est clair que le Tchad est sur une mauvaise posture.
Pour donner espoir aux peuples de croire aux programmes politiques de ces candidats qu’ils fassent que le sourire revienne à ces derniers, en les donnant de l’électricité, de l’eau , les produits pharmaceutiques, les mangers, résolvant le problème des enseignants (pacte social), les infrastructures conformes…
Les jeunes qui sont toujours derrière les formations politiques doivent faire un effort de savoir que les chefs de partis politiques sont des adversaires et non des ennemis. Alors, qu’ils prennent leur temps à bien connaître le programme politique de ces candidats avant de se lancer dans la campagne tête baissée et après se former en groupe et dire » nous voulons notre intégration à la fonction publique ». Car les belles paroles sont dites et seront dites. Le 06 mai marquera le début du nouveau départ du Tchad par le candidat qui sera le sincère choix du peuple sinon, le chaos se penche à la porte du Tchad.