Éditorial : campagnes électorales, la vanne de mensonges est ouverte
La campagne présidentielle c’est dans une semaine. Plusieurs activités se dressent et se feront. Chaque parti politique s’y mettra pour convaincre la population à porter son choix sur le candidat de son gré. La règle normale du jeu. Mais, cela serait-il vrai au Tchad ?
L’agence nationale de la gestion des élections (ANGE) travaille d’arrache-pied pour que cette élection soit cohérente. Elle veut que la gestion des élections soit équitable, raison pour laquelle beaucoup des décisions sont mises en scène pour cadrer les journalistes, les candidats eux-mêmes ainsi que la population. Si toutes ces décisions s’avèrent exactes, l’élection serait crédible.
Une chose qu’il faut marteler serait les candidats qui battront campagne. L’heure de mensonges est révolue, le peuple tchadien a grandi et veut voir et entendre des choses qui se traduiront dans les faits. Car, les mensonges dans ce pays, les promesses non tenues ne sont pas à dire. Quelqu’un a dit » je vous apporte ni or ni argent, mais la liberté ». Une liberté de bouche que les tchadiens vivent.
Pour corriger les erreurs des présidents passés, que ceux qui se préparent à prendre la tête du Tchad soient corrects dans leur communication et les respecter. Car les mots sont sacrés. Les mensonges ne peuvent sauver un pays.
Oui, pendant la campagne, les vrais cobayes seront la jeunesse. La jeunesse marginalisée sera comme la gaule dans les mains des candidats pour atteindre leur objectif et ils seront éjectés une fois que les élections finissent. C’est le temps que cette jeunesse prenne conscience pour bien comprendre les cahiers de charges ou le programme politique de chaque candidat pour aller avec lui.
Que cette élection présidentielle soit exempte de tous virus pour ne pas nuire encore les tchadiens.