ASECNA : des simulations cocasses au sujet du candidat du Tchad
Après l’annonce de la candidature très certaine de M. Mahamat Awaré Neissa au poste de Directeur général de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), par le ministre sortant Hissein Tahir Sougoumi, lors de la passation de service à l’actuelle ministre, le mercredi 03 janvier 2024, un fake news circule dans des groupes WhatsApp communautaires. Des rumeurs tendant à laisser entendre que le Tchad aurait remplacé la candidature de Mahamat Awaré Neissa par un autre candidat.
C’est assez naïf d’accorder de crédit à des pareilles allégations. Cependant, sous les tropiques de la gouvernance à tâtons, rien n’est surprenant. Mais d’après des épistolaires échanges dans des plateformes communautaires, que nous avons consultés, et qui ressemble fort à un complot, il se raconte que, contrairement à l’annonce du désormais ancien ministre de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale, la République du Tchad aurait remplacé le nom de son candidat à l’ASECNA.
Des sources officielles, il n’en est rien de tout cela. Et selon les sources du blog radar-a.com, le Tchad ne peut par un claquement de doigts émettre une nouvelle candidature. Mais, un nom circule depuis ce mercredi 10 janvier, selon ces mêmes, qui le placent pour remplaçant du candidat initial. En effet, la candidature de Mahamat Awaré Neissa suscitée et parrainée par les Chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), lors de la 15ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat le 17 mars 2023, tenue à Yaoundé au Cameroun et à l’occasion de laquelle la conférence assuré d’apporter « son soutien sans condition », à la candidature en vue de Mahamat Awaré Neissa. Et ce, après avoir examiné tous les dossiers des prétendants à ce poste.
Conformément au communiqué final de la Conférence, les six (6) Chefs d’Etats de la CEMAC se sont accordés de présenter uniquement et unanimement la candidature de Mahamat Awaré Neissa, au nom de la République du Tchad, après avoir examiné les notes de présentation de chaque prétendant, y compris les curriculum vitae.
Mahamat Awaré Neissa, un candidat pressenti favoriAujourd’hui, il paraît inconcevable et illogique que le même Etat qui a soumis la candidature de son ressortissant et approuvée et soutenue par tous revienne à la charge sans raison valable soumettre une autre candidature. Sinon à moins d’être un Etat voyou, surtout qu’il n’y a pas longtemps, le ministère de tutelle annonçait à l’opinion cette candidature.
Sauf à convaincre l’opinion que le candidat attendu depuis des mois, Mahamat Awaré Neissa, ne soit pas tchadien. Sinon, de nombreux médias rapportent auprès des cadres du secteur aérien que le candidat annoncé par le ministère est pressenti comme favori, en raison de son profil qui défie toute concurrence, étant un cadre de l’aviation civile plus titré au Tchad dans son domaine. Avec, à son actif, des expériences dans plusieurs domaines connexes dans le secteur pétrolier, à l’ANSICE, à l’ADETIC, plusieurs années dans le secteur des transports, dans la Cour des Comptes, etc.
C’est sur la base de son parcours convaincant que les dirigeants de la zone CEMAC ont misé sur sa candidature pour laquelle ils se sont engagés à apporter leurs cautions et soutiens, en premier chef le président Mahamat Idriss Deby Itno. Dans les normes des choses, les tchadiens, à travers la République, devraient soutenir une telle figure, connue par beaucoup comme républicain et travailleur hors-pair. Une fierté pour le peuple de voir l’un des fils du Tchad se distinguer dans sa carrière qui lui donne le privilège d’être parrainé par la sous-région.
C’est donc contre-productif que certains esprits tentent, par des simulations, susciter à dessein des doutes et confusions dans l’esprit de l’opinion. Une vieille pratique qui vise à faire poser d’obstacles à des citoyens compétents pour des considérations claniques ou des considérations égoïstes et méchantes. Ceux-là doivent être dénoncés et considérés comme des ennemis de la République. Heureusement, à ce stade, il s’agit d’une manipulation malicieuse pour entretenir une opacité qui vise à atteindre le moral du candidat annoncé, qui a préféré ne pas se prononcer sur le sujet qu’il n’avoue pas avoir connaissance.