Éditorial : le Tchad périt faute de connaissances
Le Tchad est mal parti faute d’éducation et de connaissances . Les saintes écritures disent qu’ un peuple est péri faute de connaissances. La quasi-totalité des tchadiens sont manqués de connaissances, cause des malheurs des tchadiens depuis des décennies. Chacun vit pour lui et pour ses proches. L’analphabètisme bat son train même parmi les pseudo intellectuels.
Au regard de l’actualité d’aujourd’hui, cette Maxim « mon peuple péri faute de connaissances » a tout son sens dans le pays de Toumaï. À cause d’intérêt égoïste, les hommes politiques et activistes qui ont contesté le pouvoir du défunt maréchal Idriss Deby Itno pour exiger un changement au Tchad , ont montré leur mauvaise foi après son départ sans retour. N’a-t-il pas raison de dire qu’il préfère n’être pas là pour ne voir toute sorte de bêtises ?
Pendant la période de transition, les autorités doivent faire ou poser les actes impartiaux. Les actes qui rapprochent plutôt les peuples mais, depuis avril 2021 à nos jours, le peuple est seul. Ceux qui se disent parti au pouvoir manigancent à tout prix à ne pas laisser le pouvoir aux autres. Les tueries sont mentionnées de part et d’autre au sein des filles et fils du même pays.
Le peuple est seul, oui il est seul. Même si le dialogue national dit inclusif est contesté par la société civile et certains partis politiques, les résolutions issues de ce dialogue n’ont rien à voir avec ce qui se passe actuellement. Ne pouvant pas discuter de forme de l’état au dialogue, une commission a été mise sur pied avec un cahier de charge bien défini. Cette commission n’a pas toujours fait la volonté du peuple.
Les élections référendaires du 17 décembre à venir ne font pas l’unanimité. Beaucoup de voix se lèvent pour boycotter, d’autres qui sont dans les mangeoires ne s’inquiètent de rien et battent leur campagne cent à l’heure. D’autres encore ne savent sur quel pied danser ne disent rien. Mais est-ce que le problème du Tchad est la forme de l’état ?
Comme le dit le président du parti « Les Transformateurs », Dr Succès Masra et bien d’autres, le problème du Tchad n’est pas nécessairement dû à la forme de l’état mais, plutôt à la mauvaise gouvernance. Et aussi, ceux qui combattent le pouvoir en place ne sont que des griots, pour être clair les preuves sont là dans le gouvernement de transition. Comment peut-on comprendre qu’un gouvernement de transition bat campagne sur la forme de l’État et avec toutes les magouilles possibles ? Quant c’est affaire du peuple que le peuple s’y mette.
Pendant que l’école tchadienne est à genoux, agonisante, le gouvernement ne se gêne pas du fait que les enfants sont à la maison parce que les enseignants sont mécontents de leur condition de vie, de leur salaire coupé ça et là. Tête baissée, tranquille l’équipe de Saleh Kebzabo bat sa campagne à travers le pays et tant pis pour les élèves.
Le peuple tchadien doit se réveiller en fin du sommeil. Les prix des différents produits sur les marchés augmentent et cala ne dit rien à personne. Tout est cher on le chante partout mais toujours est-il que le gouvernement fait semblant d’être avec le peuple mais en réalité ne fait pas cas à ce dernier. Les preuves sont là, l’école grève, justice grève pour ne citer que celles là.
Le peuple tchadien après être longtemps dupé par le gouvernement doit se réveiller en s’acceptant comme tel et changer leur mentalité. Parmi les disciples de jésus, il y a ceux qui sont nerveux et colérique. Pour voir un Tchad uni dans sa diversité, il faut se fier de tous les vieux loups du gouvernement, sinon le tombeau est ouvert pour enterrer le Tchad. La jeunesse du Nord au Sud de l’Est à l’Ouest doit s’unir pour un Tchad meilleur.