Référendum: « Front pour le NON » annonce l’État Fédéral
« Le système unitaire a permis la création d’une oligarchie fondée sur les ruines de l’État par la monopolisation de l’économie, la corruption de l’administration publique, le détournement flagrant des fonds publics, la gestion opaque des entreprises d’État et l’accumulation de capitaux à l’étranger », crache son coordonnateur, Brice Mbaimon.
Le Front du Non à l’État Unitaire fortement décentralisé lance officiellement les campagnes référendaires pour un État Fédéral, ce samedi 25 novembre 2023, à N’Djamena. Il appelle les tchadiennes et Tchadiens à voter NON pour barrer la route à l’État Unitaire fortement décentralisé.
Pour les partisans du fédéralisme, seule la fédération est l’idéal pour un partage du pouvoir et des richesses à l’égalité de tous les tchadiens. Le Front indique que depuis l’indépendance, le Tchad lutte pour s’établir comme un État stable où ses citoyens peuvent vivre dans la paix, la justice et le progrès social, en raison notamment du centralisme excessif du pouvoir qui a conduit au sous-développement, à la mal gouvernance et à la dictature. « Le système unitaire n’a bénéficié qu’à une minorité qui a monopolisé les richesses du pays, aux dépens du peuple », a déclaré Brice Mbaimon Guedmbaye, coordinateur du Front pour le NON.
Pour les fédéralistes, « Le système unitaire a permis la création d’une oligarchie fondée sur les ruines de l’État par la monopolisation de l’économie, la corruption de l’administration publique, le détournement flagrant des fonds publics, la gestion opaque des entreprises d’État et l’accumulation de capitaux à l’étranger », crache son coordonnateur, Brice Mbaimon.
Le Front du « Non » qui milite pour un État Fédéral au Tchad, propose l’établissement d’un régime fédéral comme structure d’État la mieux adaptée au Tchad, compte tenu de l’étendue de son territoire et de sa diversité sociale, culturelle et économique. « C’est la seule structure qui permettrait une gestion et une organisation efficaces du territoire et de l’économie, et qui mettrait fin au centralisme hérité de l’époque coloniale et à la dictature qui en a découlé », martèle Brice Mbaimon Guedmbaye.