Tchad : un an après les évènements douloureux, les blessures restent ouvertes
C’était un jeudi 20 octobre 2022 (jeudi noir) que beaucoup des tchadiens ont trouvé la mort atroce et des tortures de dernier degré. Ce jour-là les fleuves Chari-Logone ont accueilli de nombreux filles et fils du pays de Toumai.
Tout cela c’est au nom du pouvoir. Depuis cette date fatidique beaucoup d’amertume torture beau nombre des familles qui ont vu les leurs mourir, porter disparu, emprisonner, deporter. Le sang des tchadiens a parlé du sol jusqu’aux oreilles de Dieu au ciel comme le sang d’Abel dans les saintes écritures.
Jusqu’à là aucune organisation nationale comme internationale n’a pu donner un rapport exacte de ces douloureux événements. Mais aux yeux de Dieu rien n’est caché selon les Saintes écritures Hébreu chapitr 4 et les versets 13. « …il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de celui à qui nous avons affaire ». Cette date reste inoubliable dans le coeur des tchadiens. Car, les survivants portent encore les séquelles.
Face à tout cela, l’injustice bat son chemin, les arrestations arbitraires continuent. Les tchadiens sont chez eux mais vivent comme à l’étranger où ils ne peuvent jamais riposter contre le pouvoir de transition. Mais en temps de transition, le pays a-t-il besoin de verser le sang aussi si important de ses semblables ?
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