L’African Peace and Security Union (APSU) appelle à une solution africaine dans la recherche d’une paix durable à la crise soudanaise.
S’adressant à la société civile et aux leaders d’opinion soudanaises lors d’une conférence au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies sur la situation sécuritaire et la violation des droits de l’homme au Soudan, le président de l’African Peace and Security Union (APSU), Roll Stéphane NGOMAT, appelle à une solution africaine pour une paix durable à la crise soudanaise.
Les combats au Soudan doivent cesser immédiatement, a déclaré Roll Stéphane NGOMAT. Exhortant, toutes les parties à utiliser les mécanismes pacifiques existants pour résoudre leurs différends.
Après avoir condamné la violence sous toutes ses formes, il a souligné l’importance de promouvoir la paix, qu’il a décrite comme un ensemble d’attitudes et de comportements qui reflètent le respect de la vie, de l’être humain et de sa dignité, qui doivent être diffusés et pratiqués par chaque Soudanais.
« J’appelle également les parties à adhérer au principe de liberté, de solidarité et de tolérance entre les peuples, et à rester vigilantes pour que la barbarie se taise à jamais au Soudan », a exhorté M. Ngomat.
« Je profite de cette occasion pour lancer un appel solennel à un cessez-le-feu durable au SOUDAN, afin de donner une réelle chance au dialogue et à la négociation ; Il faut également souligner que les Africains doivent être impliqués dans la recherche d’une solution à la crise soudanaise et s’approprier le processus de paix au Soudan. A-t-il ajouté.
Le Président de l’APSU, affirme que la préservation de la paix dépend non seulement de la contribution politique, économique ou militaire mais surtout de l’engagement actif et profond des Soudanais en particulier et des Africains en général unis dans leurs relations sociales et leur diversité multiforme.
Depuis le déclenchement du conflit au Soudan entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide, la situation au Soudan a fait de nombreuses victimes.
Selon l’ONU, la crise soudanaise a provoqué le déplacement de plus de 4 millions de personnes, principalement à Khartoum, dans les États du nord, du Nil Bleu, du Kordofan Nord et du Darfour ; Les besoins humanitaires graves ont atteint des niveaux record de plus de 15,8 millions de personnes, dont plus de 11 millions de personnes cherchant une aide d’urgence et plus de 11,7 millions de personnes souffrant d’insécurité alimentaire. Des millions de femmes et de filles sont menacées et victimes de violences basées sur le genre.
De nombreuses attaques contre des établissements de santé ont été constaté. plus de 70 % des établissements de santé à Khartoum ont été fermés par manque de médicaments stockés qui ont été détériorés en raison de pannes de courant.
Les droits des enfants sont gravement violés ; de nombreux enfants ont été tués, blessés, déplacés, recrutés et utilisés par des groupes armés, abusés sexuellement et contraints d’abandonner leurs études.