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Politique : Depuis Ngarta seulement quatre ou cinq ethnies se valorisent

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Depuis le temps de Ngarta à Mahamat Idriss Deby en passant par Idriss Deby Itno, Hissein Habré, Goukouni et Malloum, les nominations tournent autour de deux à quatre groupes ethniques. Cause de l’instabilité et de déchirement sans fin.

Le Tchad est l’un des pays de la sous-région qui n’a jamais expérimenté le vocable stabilité dans son histoire politique. Depuis le premier président, Ngarta Tombalbaye, le Tchad passe de transition en transition. A l’assassinat du président Idriss Deby Itno, le monde s’attendait à voir un Tchad enfin sur la route de l’alternance politique au trône de l’Etat. Ce qui a très vite convaincu certains observateurs nationaux et internationaux à donner du crédit à la transition dirigée par le fils du défunt Idriss Deby Itno. Plusieurs groupes rebelles aussi ont décidé de sortir de maquis pour arborer le chemin de la réconciliation à travers l’accord de Doha suivi du dialogue national inclusif et souverain qui a emballé une grande partie de la société civile et les partis politiques.

Ces messes devront permettre de poser les jalons d’un vrai visage de la démocratie mais des tiraillements d’ordres intérêts personnels ou claniques viennent teinter l’espoir des tchadiens. La classe politique de l’opposition s’est repliée et entre dans le cercle de mangeoire. Les organes politiques qui s’organisent soit disant pour changer les choses, c’est toujours dans l’intérêt personnel. A quand les tiraillements pour des intérêts personnels et claniques doivent cesser ? Dieu seul sait. Sinon le peuple aguerrit des souffrances prendra son destin pour se libérer un jour.

Le maquisard Baba Ladé disait qu’au Tchad, il n’y a que quatre ou Cinq ethniques qui bénéficient des avantages dans les différents régimes qui se sont succédé. Pourtant dit-il, il y en a au moins deux cents quelques ethniques au Tchad. « S’il y aura quelque chose, la géopolitique est stratégique pour ces acteurs politiques. Ils doivent comprendre qu’il n’y a pas seulement quatre ethniques qui s’affichent à l’horizon politique du Tchad. C’est très dangereux ce qu’ils ont en train de nous montrer », a-t-il dit dans une interview accordée à la rédaction en Aout 2022.

Le seul et radical opposant qui gêne le pouvoir de N’Djamena, reste le leader du parti Les Transformateurs, Dr MASRA Succès.

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