Editorial : transition, un an dans la merde
Déjà 30 mois de transition au Tchad après l’assassinat du président Idriss Deby Itno en avril 2021. Après douze mois de la deuxième phase de transition les tchadiennes et tchadiens ont fait que pleurer. Rien ne donne de l’espoir à un lendemain meilleur.
Dès l’entame de la deuxième phase transition, les autorités ont chanté rien que la réconciliation nationale, la sécurité des personnes et de leurs biens. De l’accord de Doha au dialogue national inclusif et souverain (DNIS) le chantier souhaité des tchadiens d’avoir une vie sécurisée et espérer à un lendemain meilleur s’est véritablement transformer en un chantier de lamentation.
Depuis les évènements du 20 octobre 2022, le tchadien se voit confisquer la liberté d’exprimer son mécontentement à travers les rues. Il vit dans une insécurité totale. La ménagère ne fait que pleurer. Son panier se désemplit de jour en jour. Les conflits intercommunautaires se propages… Si aujourd’hui, vous demander un tchadien, quel est le bilan d’une année de la deuxième phase de transition, il vous dira nul. C’est sous ce règne que la femme tchadienne ne cesse de pleurer son mari et ses enfants au nom de la transition.
Si après 30 mois, rien n’a été fait pour soulager le tchadien, les douze mois restant de ta transition ne serviront aussi à rien. Entre temps, que le tchadien attache sa ceinture pour bien surmonter les durs moments qui se pointent à l’horizon. Bon courage aux courageux de la transition de la merde. Comme dit un adage, « quand le chemin est dur, seuls les durs y tracent », allons seulement car Dieu est grand et souverain.