Média: la majorité des journalistes de l’ONAMA sont incompétents
D’après les iniateurs, le sondage mené au cours du mois de juillet 2023 dans les 19 des 23 provinces vise à contribuer à l’amélioration des services audiovisuels offerts par l’ONAMA. Sur les 5 titres du sondage, 1000 personnes enquêtées dont 390 femmes.
Selon les résultats de sondage de la HAMA sur le cahier de charges de l’Office National des Médias Audiovisuels (ONAMA) le mardi 19 septembre 2023 un bon nombre des journalistes recrutés dans cette institution publique sont incompétents.
Pour la télé et les radios nationales dans la vie de la population, le Chef de département de la formation à la HAMA, Touroumbaye Geoffroy a annoncé dans le titre 3 du sondage que parmi les 677 téléspectateurs, 383 soient 56,57% disent être téléspectateurs de l’ONAMA. Sur les 962 auditeurs des différentes radios, 530, soient 55,09% sont des auditeurs habituels de l’ONAMA.
Les raisons fondamentales qui amènent les auditeurs et téléspectateurs à suivre ses programmes sont respectivement la culture, les informations, la vie religieuse et les divertissements. Par contre, les raisons majeures avancées par les auditeurs et téléspectateurs non-attirés par les programmes de l’ONAMA sont trop de propagandes politique, les partialités politiques et géographiques, les programmes non intéressants, relèvent-ils.
Ce qui amène les enquêtés à demander l’amélioration de l’animation, la couverture du territoire par la radio nationale de manière permanente par les fréquences de modulation par préférence au cas contraire par des ondes courtes. Ces derniers déplorent le non-respect des horaires, la partialité politique et géographique et le recrutement des journalistes incompétents au sein de l’ONAMA, souligne Touroumbaye Geoffrey.
Le président de la HAMA, Abdéramane Barka Abdoulaye Doningar martèle lui que « des fautes grammaticales graves sont portées à l’antenne alors qu’elles peuvent être évitées par la relecture des copies des uns et des autres, et au fil du processus de construction de l’information ». Le journalisme est un travail d’équipe dit-il, « les insuffisances professionnelles de beaucoup de membres du personnel dont se plaignent aussi les responsables de l’ONAMA ainsi que des téléspectateurs et auditeurs des médias du service public impactent négativement l’image du Tchad et du journalisme tchadien », regrète-t-il.
Selon Abdermane Barka, président de la HAMA, le référendum constitutionnel pour la refondation de la nation tchadienne est proche et la HAMA, en tant qu’autorité administrative indépendante, assumera et assumera sa mission de régulation dans toute sa grandeur, à l’égard, aussi bien des médias publics que de ceux privés, quels que soient les chantages, montages et mensonges de charlatans du secteur, destinés à obtenir autre chose que la liberté de la presse, une réalité indiscutable et bien évidente dans leur pays, a-t-il martelé.