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Santé: l’hôpital de district de Gounou Gaya manque de personnel

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La santé des tchadiens est dès lors une première préoccupation du gouvernement et de ses partenaires. Des moyens colossaux sont injectés chaque pour assurer une bonne couverture sanitaire des Tchadiens d’où ils se trouvent. Mais certains patients broient du noir dans certains hôpitaux du Tchad. Le récit d’une victime de l’hôpital de district de Gounou Gaya.


Gounou Gaya reconnu par son hospitalité dispose d’une infrastructure sanitaire avec un plateau technique plus ou moins acceptables. Mais cet hôpital de district a un sérieux problème d’accueil. En parcourant les différents services de cette formation sanitaire, l’on ne se rend pas seulement compte que le service d’accueil est moribond mais il y a aussi le sous-effectif qui handicape la bonne prestation.


Le service des urgence étant la porte d’entrée voire la vitrine d’un hôpital est assuré de fois par un seul agent qui n’est pas un urgentiste de formation mais se bât malgré lui. Un service qui ne répond pas aux attentes des patients qui estiment être pris en charge immédiatement mais hélas, soupirent-ils, « il faut parfois une bonne heure voire deux heures pour la prise en charge ».


D’un service à un autre, le constat reste le même. A la pharmacie, la grande dame battante fait de navettes entre la pharmacie et le guichet pour servir les patients. Le plus dégoûtant et nerveux, souligne un garde-malade, « le 12 juillet, unique femme qui servait la caisse de l’hôpital et les gardent malades sont priés de rester pendant des heures pour qu’elle finisse au niveau du comptoir avant de revenir à la pharmacie servir les médicaments aux gardent », raconte un monsieur aux cheveux de sa nièce.


Selon ce dernier, les ordonnances pour les transfusions sanguines sont toujours gardées aux salles des urgences et il faut une longue attente. « Si après ce retard et qu’un malade s’éteint, n’a-t-on pas le droit de porter plainte contre l’hôpital ? Si c’est pas au Tchad où les droits n’existent pas, fulmine-t-il. Pour cacher ces tars, les quelques agents ne sachant quoi faire font de l’intimidation comme moyen de défense.


Une mauvaise organisation et manque du personnel d’appui


L’hôpital de district de Gaya fait la fierté des filles et fils du territoire. Mais en ces temps l’on note une mauvaise organisation dans les différents services et un manque des personnels d’appui. « Nous constatons que la force de cet hôpital, sont les stagiaires », témoigne un patient tristement abattu. « On dira que c’est le Tchad. Comme à la coutumière, le Tchad est un pays de l’abattoir des humaines », défoule la trentaine révolue.


Avec cette allure où le paludisme est le maître des pathologies dans certaines provinces, si rien n’est fait avant d’atteindre le seuil en août prochain alors ça sera l’enterrement en masse des pauvres Tchadiens dans les recoins.

Correspondant à Gounou Gaya, Yimangha Gilberto

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