Éditorial: 2023, saison des généraux
Depuis la prise du pouvoir par le conseil militaire de transition, l’on assiste à des courses terribles dans les nominations et élévations des corps habillés. Qu’est-ce qui trame derrière ces nominations si coûteuse ? Pourtant, le pays a besoin de résoudre des problèmes très sérieux qui sont pour l’intérêt national et non individuel ni du moins provincial.
À la prise du pouvoir par le Président Mahamat Idriss Deby Itno, dès les premières heures, beaucoup des tchadiens ont su que le président est l’homme qu’il faut pour le changement. Car, à sa venue, les fonctionnaires gagnent avant même la fin du mois, les grèves monotones ont disparu, certains partis politiques ont trouvé l’autorisation de fonctionner.
Là où le bât blesse, sur le plan sécuritaire, le général Mahamat n’a pas mieux fait. Les tueries sont excédentaires et, cela ne permet pas un développement. Normalement, il ne devrait avoir aucun cas d’insécurité. Il est général, censé maîtriser tous les contours pour gagner d’avantage la confiance de sa population. Mais, c’est désolant à ce niveau.
La deuxième phase de transition ne fait cadeau à personne. Les amis du feu Maréchal, ne sont pas épargnés. Le général Mahamat affecte beaucoup à la retraite et éleve aussi d’autres. On se demande si, ces nominations ne pèsent pas sur le budget de l’état ?
Il y a des milliers des tchadiens qui ont étudié, ont des diplômes et qui chôment. Ils meurent sans goûter aux ressources de leur pays. Ils sont malheureux, mourant debout. Le général ne peut-il pas chercher plutôt à récupérer ces jeunes intellectuels talentueux qui se livrent aux boissons et aux domaines qui ne sont pas de leur cursus universitaire ?
Ou bien élevé ces généraux, c’est pour mieux assurer la sécurité, se protéger d’avantage, se dresser contre sa population au moment opportun ? Tant de questions sans réponses. Mais pour l’heure, seul le général pourra répondre. Car, il a aussi un cœur repentant. Sinon, les élévations et nominations des dernières heures-ci inquiètent la population, qui voit son avenir s’assombrit
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