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Bousso: le PRENAT exige la suspension du Mbang Hadji de la gestion de 5% des revenus pétroliers

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A travers un communiqué de presse, le Parti de la Renaissance Nationale Tchadienne (PRENAT) porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale qu’en date du 08 juillet 2023, une manifestation des jeunes a été réprimée à Bousso, province du Chari-Baguirmi par les forces de défense et de sécurité, faisant des blessés. Selon le document, l’origine du malaise est l’installation par le président des comités de gestion des 5% des revenus du pétrole dévolu à la zone productrice.


En rappel poursuit le document, lors de son passage dans la province le 17 mai dernier, le Président de Transition, Mahamat Idriss Déby, après avoir pris le pouls des récriminations, a décidé sine die, la dissolution du comité de gestion des 5% et instructions a été données au Ministre des Finances de mettre en place une nouvelle équipe composée majoritairement des jeunes et des femmes. Mais, contre toute attente et en rébellion contre l’autorité de l’Etat, le président déchu Monsieur Mbang Adji Woli active des comités locaux dont il préside l’installation à Bousso. Les jeunes, déjà à la base des contestations, ont donné de la voix et les forces de défense et de sécurité ont ouvert le feu sur eux. Le bilan exact n’est pas encore connu.


Le PRENAT, déjà en première ligne pour ces mêmes revendications en son temps, du vivant du Maréchal, avait saisi le fondateur du MPS des prévarications de son premier militant au Chari-Baguirmi, tout en informant le ministère de l’Intérieur de l’époque des agissements déviants de son administré, le « sultan » du Baguirmi. C’est donc le lieu de rappeler ceci à Monsieur Mbang Adji Woli que nous appelons comme tel, parce qu’il s’est dépouillé de sa couverture de « Mbang » en se mêlant de la gestion de la chose publique : « En refusant d’obtempérer aux injonctions du Chef de l’Etat, il entre en rébellion de fait contre l’Etat qu’il sert », martèle le communiqué.

Le Gouverneur en charge de l’application première de la décision aurait-il été laxiste, néanmoins, cette attitude pousse à la perturbation de l’ordre public et susceptible de poursuites judiciaires. Par ce comportement, plutôt que de l’encadrement et la discipline de sa population, il donne un bel exemple d’incivisme que les jeunes sont en train de suivre. Il se disqualifie de facto de son rôle d’agent rémunéré de l’Etat, pour le compte de son ministère de tutelle.


La gestion des biens publics et de l’Etat relevant des services de contrôle des comptes de l’Etat, il doit d’un moment à l’autre, rendre des comptes de sa gestion, pas en sa qualité de sultan, mais de gestionnaire des ristournes de 5% de revenus du pétrole.


De ce qui précède, le PRENAT porte à la connaissance du Président de Transition que le Sultan du Baguirmi, actuellement siégeant au Parlement de Transition et officiant comme président du comité de gestion des 5% des ristournes du produit pétrolier est hautement répréhensible pour la cohésion nationale et provinciale. Du moment que la décision présidentielle, verbale soit-elle porte acte de loi, il est urgent de procéder purement et simplement à la mise en place du nouveau comité de gestion des 5% pour plus de quiétude dans la province.

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