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Société : le tchadien périt faute de connaissances

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Place de la Nation à N'Djamena (Tchad).

Étant donné que le peuple tchadien est très jeune, dans cette jeunesse, il y a très peu qui sont scolarisés et cela cause un sérieux problème pour son développement sur tout le plan. Le pays souffre et peu qui voient cette souffrance pourtant, elle est visible. Lorsque les gens ne mangent pas à leur faim, ils n’ont pas d’eau potable, les routes sont impraticables, causant ainsi la mort des milliers de personnes par an.


C’est dans cet état, que certains se plaisent et d’autres n’en veulent pas et voilà les tensions naissent partout. Le gouvernement devant cette situation ne dit absolument rien. Il ne sait pas si sa population est à l’aise ou pas. Pour lui, c’est le pouvoir qui le préoccupe, peu importe ce que fait si cela ne touche pas à son pouvoir. Cet esprit le pousse à vouloir modifier la constitution et aller toujours tête baissée sans écouter ceux qui ne sont pas d’accord avec son comportement. Le dialogue national inclusif a demandé un référendum sur la forme de l’État, et, le gouvernement se penche plutôt sur la constitution du pays, or ce n’était pas ce qui a été demandé, et donc, c’est bien le peuple qui doit dire non, mais personne ne se préoccupe de cela c’est parce que l’éducation manque à ce niveau.


D’ailleurs, qui pourrait dire que le DNIS a apporté du nouveau au peuple tchadien ? Les gens qui étaient bénéficiaires du DNIS ne sont que ceux qui étaient en salle de dialogue. Les politicomilitaires pour eux, c’est la Mann du ciel. Ils sont logés dans les hôtels, leur séjour assuré et finissent par obtenir des postes en guise de récompense.


C’est bien après le DNIS que les gens se sont tués comme des mouches et continuent à s’entretuer. On ne parlera plus de sécurité du peuple. Les gens sont dans leur pays même mais, ne sont pas sécurisés. De quelle sécurité l’on pourrait parler ? L’injustice bât son train dans les nominations. Les régions au pouvoir sont privilégiées au détriment d’autres. Dans ce pays il y a des gens qui ont étudié, et après leurs études ont fait plus de 20 ans sans être intégrés. Sous d’autres cieux, il y a ceux qui sont encore sur les bancs de l’école qui sont intégrés, c’est de l’injustice.

Il faut être sans cœur pour accepter la situation que traverse le Tchad. Dans tout ça, au lieu que le peuple réfléchit sur ce qu’il faut faire pour sauver le pays, il se plaît dans les débits de boissons, dans les danses et les jeux de foot ball. C’est pour dire qu’il n’a plus à espérer au changement de son pays, c’est bien dommage.

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