Tchad : cordonnerie, business sans échec
La cordonnerie est une activité sans faille qui se pratique partout dans le monde. Au Tchad, ce métier est considéré comme rien. Pourtant, c’est très rentable témoigne les pratiquants.
Il est vrai que faire la cordonnerie n’est pas chose facile, pour ceux qui n’ont pas d’atelier. Dès le matin, ces jeunes font le tour des quartiers et rentrent satisfaits car ils trouvent ce qui peut les aider à subvenir à leurs besoins, témoignent certains.
La cordonnerie consiste à raccommoder les chaussures, les nattes, et les sceaux en plastique. Elle est sans échec.
Ndjimra-ngar Faustin, cordonnier de son état dit qu’avec ce métier comme les autres le disent, il s’est acheté un terrain, bien avec cette maigre somme qu’il trouve.
Faustin interpelle tout le monde sur ce travail car, il n’ y a pas de sauts métiers dans la vie. « Quand je sors le matin c’est pour rentrer que les soirs même voir passer la nuit et là déjà si y a le marché je peux rentrer avec 5000 fcfa dans le cas échéant, au moins un 3500f . Je ne faits que dire Dieu merci pour tout, je me sens vraiment bien dans ce métier moi. »
Éric, une vingtaine révolue, d’un air souriant raconte son aventure dans la cordonnerie. Tout semble obscur pour lui, mais bizarrement il s’est jeté dans ça, et cela le permet d’avoir de quoi mettre sous les dents, dit-il et conseille aux autres qui croisent les bras ou s’adonnent au vole d’emboiter ses pas.