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Politique : les tchadiens ne veulent plus de la présence de l’armée française sur leur territoire

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Le bloc fédéral qui l’union des partis politiques fédérés et des personnes ressources a animé une conférence de presse ce mardi 30 mai 2023 dans la salle multimédia du cefod. Conférence axée sur l’analyse sociale, sécuritaire, politique, et de la présence de l’armée française au Tchad. Le Bloc exige le départ ‘’immédiat’’ des troupes françaises du Tchad.


D’autres côtés, Ce que l’on peut retenir de la situation actuelle du Tchad, tout est presque nul. Rien est normal au Tchad. Les panelistes se demandent qui dirige le pays actuellement, serait-ce les tchadiens ou la France? Selon Bédaou Oumar Caman un des conférenciers, c’est bien la France qui dirige le Tchad, son ambassadeur, dit-il.


De tous les présidents qui étaient à la tête de la République du Tchad, tous ont renvoyé l’armée française et l’on fait rappel. Pour animer la galerie et dire vrai, Caman dit à l’assistance que depuis que le premier soldat français a mis pieds au Tchad, il est toujours resté au Tchad. La France ne donne rien sans rien à quelqu’un. C’est pourquoi, il faut refuser les cadeaux sinon son aide, informent les conférenciers.


Les fédéralistes ont pointé du doigt, la question de référendum qui semble ne pas être un truc sérieux. Au dialogue national, il est question de forme de l’État qu’il faut aller au référendum, maintenant ce qui se prépare c’est aller au référendum pour voter la constitution du pays.


Ce qui semble incohérent, la constitution en question n’a pas été connue par le public. Autre fait, lorsqu’on parle de choix, il faut deux ou trois choses pour opérer un choix. C’est ce qui amène le bloc fédéral à dire qu’il faut deux constitutions pour parler de choix et de référendum, sinon, il n’y aura pas le référendum.


Le gouvernement de transition a vraiment chuté. Car, les souffrances des tchadiens vont crescendo. Pas d’électricité, ni carburant, ni l’eau potable, denrées alimentaires très chères au marché. Les fonctionnaires nouvellement intégrés n’ont pas de salaire après 7 mois d’exercice, indique le bloc. Malgré ces tortures, s’ajoutent les massacres de la population du Sud du pays sans que le gouvernement ne s’inquiète d’une chose, se lamente-t-il.


Le Bloc demande donc au gouvernement de faire cesser les massacres en cours au sud du pays; de trouver des solutions idoines pour la protection de toute la population tchadienne; de faire la lumière sur les massacres passés; d’éviter la sédentarisation des éleveurs nomades dans les zones agricoles ; de nommer les responsables en fonction des compétences et expériences; de procéder à la reforme de l’armée pour faire d’elle une armée nationale avec une représentation au prorata des provinces.


Le Bloc demande la démission du gouvernement si rien n’est fait ; de reprendre le processus de référendum constitutionnel ; d’utiliser le kit d’identification lors du référendum; de permettre le retour immédiat et sans conditions au pays des personnes contraintes à l’exil ; le départ immédiat de toutes les troupes françaises du Tchad et la relecture des différents accords de coopération car, la France joue un rôle incohérent, telles sont les recommandations du bloc fédéral.

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