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Tchad : tuerie de Mont de Lame, les langues accusent les autorités de transition

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Depuis les derniers événements de Mont de Lame et de la Nya-pendé plusieurs voix se sont levés pour condamner et appeler une réaction rapide du gouvernement mais hélas. Comme dans d’autres conflits, le gouvernement intervient toujours en médecin après la mort.

Jusqu’à là le gouvernement de transition est toujours un sujet d’accusation ou complice des tueries de part et d’autre du pays par certaines voix. Mais est-il normal que le gouvernement chargé de protéger sa population agisse ainsi ? Non. Mais s’il s’avère vrai, qu’elles sont les preuves ? Pourquoi et en quoi le gouvernement est-il responsable des massacres de ses compatriotes ? Tant de questions pour aider à comprendre.


Dans toutes les rues, coins et recoins du Tchad, enfants, grands, femmes, hommes même les fous savent que tout ne marche pas bien dans leur pays. Tous pointent du doigt les autorités de transition. Ils les accusent de ne pas faire bien leur travail qui consiste tout d’abord à assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.
Dans tout ce qui se passe, il y’a quelques choses qui doit retenir notre attention.

Souvent, quand les membres du gouvernement se réunissent pour parler de la bonne marche du pays, c’est en ce moment que les attaques meurtrières se produisent. De fois, c’est une résistances fortes. La population dépourvue de moyens de défense est victime de ces attaques sauvages et barbares. Le cas le plus désolant et honteux pour ces autorités ce sont tueries dans la zone de Kyabé où les travaux du dialogue national inclusif et souverain se déroulaient. Et encore c’est quand le président de transition, Mahamat Idriss Deby se promenait dans quelques provinces que les massacres de Mont de Lam et de la Nya-pendé ont éclaté. C’est aussi au moment où quelques membres du gouvernement de Saleh Kebzabo ont convoqué les journalistes pour faire le bilan de deux ans de transition. La liste est non exhaustive.


Ce qui est drôle dans tout ça, c’est après un silence notoire du gouvernement, que les ministres de l’Administration du Territoire, de la décentralisation et de la bonne gouvernance, Mahamat Liman et Celui de la Communication, porte-parole du gouvernement, Aziz Mahamat Saleh font des sorties médiatiques hasardeuses pour dire que le gouvernement « analyse a situation…, la situation est sous contrôle… ».

Quelques jours plutard, le président de transition, Mahamat Idriss Deby présente ses condoléances aux familles des victimes de massacres et souhaite un bon rétablissement aux blessés. Un acte qui n’est pas loin d’un saduceen. Ce sont ces faits qui mettent en difficulté le peuple et accusé le gouvernement d’être complice. Voyons, c’est hier que le chef de la République a rencontré les ressortissants de la zone méridionale pour la situation qui se passe.


Les forces de l’ordre envoyées en intervention quelques fois sèment de la terreur même à la population. Au lieu que ces dernières soient impartiales dans leur intervention, ils semblent prendre partie remarque la population. Ils désarment certains groupes et d’autres non. C’est tout ce comportement qui amène aussi la population, les chefs de partis politiques, et l’organisation de la société civile à accuser le gouvernement d’être derrière les tueries ou massacres perpétrés.


Si le gouvernement a l’amour de sa population, il fallait renforcer ses frontières des militaires, et ce sont ces militaires qui peuvent aussi jouer l’intermédiaire entre les vrais éleveurs et agriculteurs avec les mots d’unité et non désunion. Les militaires doivent être proches de la population dans la paix pour recueillir les informations nécessaires et faire face à ceux qui se comportent mal. C’est la seule chose à faire pour gagner la confiance du peuple maintenant.


Qu’on oublie pas une chose, le pouvoir c’est Dieu qui donne et il donne à qui il veut. À celui qu’il donne le pouvoir est tenu à lui rendre compte quelque soit Delta. Que ce soit la transition ou le régime normal, le pouvoir c’est le pouvoir.

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