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Le Tchad vit la malédiction de ses pères : Ngarta et Idriss Deby

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Place de la Nation à N'Djamena (Tchad).

Quand on se repère au mot du président de l’Assemblée nationale, Haroun Kabadi en avril 2021, suite à la disparition du président Deby, nous devons être rassurés qu’on ne parlera plus de morts d’un tchadien par fusil parceque, Deby est mort au front et c’est bien les militaires qui peuvent assurer la protection de la population pendant la transition dit-il.

Place de la Nation à N’Djamena (Tchad).

Mais deux après c’est le contraire. Chaque jour que Dieu fait le pays est plongé dans le bain de sang. Deby n’a pas tort, Ngarta non plus. Car, ils ont chacun laissé des durs mots de leur vivant on dirait une malédiction où une prophétie. Idriss Deby a dit qu’il va mourir mais, il y aura de désordre après lui. Voilà les désordres dont-il est question.


On renvoie les ambassadeurs par-ci, on tue la population par-là. Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest du pays les sangs coulent, on accuse le peuple de rebelle, on pille, détourne, pas de carburant, ni gaz, la vie devient très chère. Au marché, le prix des articles ne font que grimper, le gouvernement de transition ne s’intéresse pas à tout ça. C’est quand le peuple est beaucoup tué, affamé qu’on sort sous sa climatisation, pour agir comme médecin après la mort.


Lorsque le président de transition dit que  » Dieu est grand « , c’est pour dire qu’il connaît vraiment la grandeur de Dieu ou c’était de l’ironie ? Lorsqu’il dit les voleurs n’hériteront pas le royaume des cieux, à quoi fait-il allusion ? Dieu a parlé de Sodome et Gomorrhe, de déluge, et bien d’autres choses, les gens prenaient comme de la blague mais ils ont eu pour leur compte.

Avant qu’il ne soit trop tard pour le gouvernement de transition, il faut revoir la manière de gérer la population.
Souvent est il qu’on parle des incursions armées, pendant que le chef de la République est un général. On voit plein des militaires à N’Djamena, dans de rond point, mais les provinces semblent ne pas avoir assez de militaires, s’il y a un problème, ils partent de N’Djamena pour la cause, pendant que les gens sont suffisamment tués. Que veulent-ils dire aux gens ?


On parle de désarmement, le récent est celui du village vers Bebidja où les chefs de village sont accusés de détenir les armes, 62 de ces chefs de village sont convoqués parce qu’ils détiennent des armes. Pourquoi tout ça ? S’ils savent qu’ils les prennent avec eux. Mais si ces derniers disent ne pas détenir pourquoi insister ? que le gouvernement sache qu’on ne gouverne pas sa population comme ça.


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