Chronique : le problème de l’humanité n’est ni politique, ni économique, ni écologique, mais c’est l’homme lui-même
Depuis des décennies, les hommes n’ont pas encore pris conscience que l’être humain est sacré. Même si certains semblent prendre conscience, ils le méconnaissent dans beaucoup de situation rendant ainsi difficile le vivre ensemble.
Au Tchad, il ne se passe pas un seul jour où le sang des innocents ne cesse de couler voire des vies arrachées. C’est une malédiction où c’est le mal choix de naître tchadiens ? Gouverner c’est être prévoyant, vigilant.
De tout ce qui précède, il faut voir ce qui se passe dans les provinces d’un œil spirituel. Sinon comment comprendre que les gens s’arment et viennent se jeter sur une communauté, dans une localité pour faire des morts, des blessés et repartir comme si rien était. Le gouvernement garant de la vie de sa population ne vient que , comme un médecin après la mort. C’est terrible, on dirait qu’il est complice.
Contrairement à ce que beaucoup pensent, les principaux problèmes de l’humanité en général et ceux des tchadiens en particulier ne sont pas politiques, économiques, sociaux, écologiques. Ce sont des problèmes moraux. Les hommes ne s’aiment pas, même s’ils s’aiment c’est par pire hypocrisie. Et voilà, ce qui a tué, tue et tuera les tchadiens. Leurs cœurs sont très mauvais. Chacune des autorités ne se préoccupe pas des hommes à leur charge mais, s’occupe de leurs ventres.
Imaginez un moment, le monde sans égoïsme et sans mensonge, chacun mettant en pratique les enseignements divins, aimant son prochain comme lui-même, faisant aux autres ce qu’il voudrait qu’on lui fasse… Et vous voyez réglés du même coup tous les conflits à quelques échelles qu’ils se situent. C’est le bonheur dans les familles, la fin des luttes sociales et armées, la paix entre éleveurs agriculteurs, nation, la fraternité universelle s’installeront toutes seules.
Il y’a des choses qui doivent changer. Oui, ce qui doit changer d’abord, pour être en paix, ce ne sont pas les conditions de vie de l’homme tchadien, c’est l’homme tchadien lui-même et le renouveau qui est à la base de tous les autres, c’est celui du cœur, pas seulement celui de votre voisin, employeur, conjoint, vos enfants, Président, Premier Ministre… Mais le changement de votre cœur, c’est à dire, cœur de tous tchadiens.
Tous regrettont d’ôter les illusions si vous en avez, mais c’est chose impossible que de réformer fondamentalement sa propre nature. L’être humain est foncièrement pécheur, incapable aussi bien de s’améliorer lui-même que de l’être par les autres pécheurs eux aussi. Les gens attendent toujours que d’autres viennent les libérer, pourtant c’est faux. Il suffit de faire un examen de soi et corriger ses erreurs, ses failles.
Qui doit protéger qui ?
Dans un État de droit, cette obligation revient à L’état. Il semble que l’Etat de nature revient au Tchad. Les autorités censées protégées la population sont très loin de cette dernière. Le résultat, ce sont des tueries, des détournements, de manque d’énergie et d’eau potable. Dans tout ça, on dit que Dieu est grand. Oui Il est grand et demandera de compte du pouvoir qu’il a donné à tous ceux qui l’ont exercé soit en bien soit en mal.