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Média : liberté de la presse, le Tchad classé 109/180

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À l’occasion de cette journée mondiale de la liberté de la presse, les journalistes Tchadiens ont formulé des recommandations au gouvernement pour leur amélioration des conditions de travail.

A part les folklores habituelles, la commémoration de la journée mondiale de la liberté de la presse se résume une fois de plus aux refrains des recommandations muettes. En quoi s’attendre du gouvernement dès que l’on sait que les journalistes sont les travailleurs les plus lésés sous cette transition ? Rien du tout. Toutefois les professionnels de l’information exigent l’application dans un bref délai des recommandations des journalistes au Dialogue National inclusif et souverain (DNIS).

La sécurité des journalistes et la viabilité des organes de presse ne sont pas perdus de vue. Ce qui leur permet d’avoir accès aux sources d’informations. Une des recommandations souvent dans les tiroirs c’est la question de l’aide à la presse. Une augmentation est demandée avec la régularité de versement. Le payement sans délai les arriérés de passifs de l’ex-ONRTV et les arriérés de deux ans de frais de location de la Maison des Médias, accélérer la construction de la Maison des Médias du Tchad, construire des logements sociaux pour les journalistes et créer un statut particulier pour les journalistes.

Aux financiers, d’appuyer les journalistes et les organes de presse afin de suivre régulièrement le processus de l’ordre constitutionnel du Tchad et à la Haute Autorité des Médias Audiovisuels (HAMA) de valoriser la carte de presse dans son design et de communiquer son importance aux forces de défense et de sécurité et de revoir les conditions d’acquisition de la carte professionnelle.

« Pour que nous proposons vos doléances, il faut que nous travaillions ensemble et j’appelle les journalistes à assumer leur responsabilité. Il ne faut pas qu’il y ait des journalistes achetés mais des journalistes professionnels », rétorque le ministre de la commémoration, Aziz Mahamat Saleh avant d’indiquer les doléances seront transmises à qui de droit. Il a en outre appelé ses collègues ministres et toutes les institutions de la place à ouvrir leurs portes aux journalistes afin que la liberté de la presse soit efficace et que les journalistes puissent pleinement faire leur travail.

Il faut noter que le Tchad est classé 109e pays sur 180 en matière de la la liberté de la presse.

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