Santé : la cartographie des interventions en nutrition préoccupe le ministère et ses partenaires
Le ministère de la santé publique et de la prévention avec ses partenaires, le système des nations unies et l’Union Européenne organisent un atelier de validation des résultats de la mise à jour de la cartographie des interventions et intervenants en nutrition à travers la Direction de l’Alimentation et de la Nutrition Appliquée.
Le représentant du Système des Nations Unies par ailleurs Directeur Pays Adjoint du Programme Alimentaire Mondial, Koffi AKAKPO a félicité le Gouvernement du Tchad pour les énormes avancées dans le cadre de l’agenda de la Nutrition et la conduite avec succès de cet exercice qui permet cette assise et cela témoigne encore une fois de son engagement à placer à la fois l’alimentation et la nutrition au cœur de son agenda de développement. Il a rappelé que l’objectif de cette cartographie est d’identifier et documenter le paysage des acteurs de la nutrition des divers secteurs mettant en œuvre des interventions spécifiques et sensibles à la nutrition, son niveau de couverture ainsi que la complémentarité avec les activités mises en œuvre par d’autres acteurs.
Il a ajouté qu’en réalisant cette activité, le Tchad et ses partenaires bénéficient d’un véritable outil de programmation, de planification et de plaidoyer, que tous les acteurs concernés puissent prendre en compte les résultats de cet exercice et les messages clés et d’en faire la meilleure utilisation pour le bien être des Tchadiens.
Le secrétaire général adjoint du ministère de la santé publique et de la prévention, Dr Mahamat Hamit Ahmat a dit que le travail de cartographie qui sera présenté lors de ces assises permettra au Gouvernement et aux partenaires de savoir dans le domaine de nutrition qui fait quoi, où et comment ?
Dr Mahamat Hamit Ahmat a souligné qu’au-delà de cela, c’est un outil de planification et de prise de décision qui aidera à identifier les provinces où les acteurs et les interventions sont les plus concentrés et celles les moins servies afin d’éviter les doublons et de répondre aux besoins de manière efficace et efficiente.
Le secrétaire général adjoint a souligné que cet exercice a été réalisé dans un cadre multisectoriel, impliquant divers secteurs ministériels, les partenaires et les acteurs de la société civile avec une méthode et techniques innovantes, réunissant des spécialistes d’autres pays.
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