ACTUALITÉS INTERVIEW SANTÉ SOCIÉTÉ

Santé : l’éradication du VIH/Sida chez les jeunes de moins 19 ans reste un défi pour l’Onu-Sida

Au Tchad malgré les efforts du gouvernement et de ses partenaires dans la lutte contre le VIH/sida, la réponse dans la lutte reste loin de la réalité. Plusieurs plans stratégiques ont été élaborés pour améliorer les données. C’est en ce s’en que plusieurs organisations de la société civile, association des jeunes et ONGs nationales et internationales ont élaboré des stratégies dans le but de mettre à la transmission de la maladie et de sa éradication selon la vision 203.

En 2024, les statistiques des personnes touchées par le virus du VIH/sida dans le monde et particulièrement au Tchad restent préoccupantes par rapport aux années précédentes. Les acteurs du système de santé au Tchad se sont engagés à réduire les nouvelles infections. Cependant les prévalence chez les jeunes demeure un problème majeure pour le Tchad qui à plus de 62% des jeunes de sa population. Une situation qui appelle le gouvernement et ses partenaires a élaboré le plan stratégique global 2021-2026 pour la lutte contre les inégalités dans la réponse au VIH-SIDA et l’implication des communautés et le plan 2024-2028 pour l’amélioration des données.

Selon le rapport 2024 de janvier en juillet 2024, la sero-prévalence au niveau national est 1,1% avec un taux plus élevé chez les femmes et les jeunes avec des chiffres allant du simple au double indique la Directrice pays, Représente de l’Onusida Françoise Ndayishimiyé. « Le sida n’est pas dernier nous », note-t-elle avant de dire que N’Djamena, Lac Tchad, Moyen-Chari et le Logone Occidental demeurent les provinces très touchées par les nouveaux cas de sero-prévalence. « Au niveau du Tchad, il y a beaucoup a faire. Les nouvelles infections se trouvent dans la jeunesse, c’est pourquoi il faudrait accélérer la prévention au niveau national pour aller à l’objectif où on ne peut pas voir le VIH comme un problème », renchérit Dr Françoise Ndayishimiyé, Directrice pays Représente de l’Onusida Tchad.

14% des enfants séropositifs n’ont pas accès aux traitements

En terme de réponse, 71% des adultes vivant avec le VIH-SIDA ont un accès aux traitements contre 14% chez les enfants. « Bien que la réponse au VIH pédiatrique est accélérée plus de 18% des nouveaux cas chez les enfants de mères séropositifs sont au VIH-SIDA. « Si on n’arrive pas à éliminer les nouveaux cas de VIH-SIDA on ne va y arriver à diminuer les cas », s’inquiète Françoise Ndayishimiyé avant de dire que la vision de l’Onusida s’inscrit dans le plan stratégique global 2021-2027 en mettant en exergue la lutte contre les inégalités dans la réponse au VIH-SIDA et l’implication des communautés.

Malgré les efforts à réduire les taux de prévalence, 24% des personnes vivant avec le VIH-SIDA ne connaissent pas leur état sérologique et même ceux qui connaissent leur serologie beaucoup n’ont pas accès aux traitements.

Seulement 14% connaissance leur charge virale.

Au Tchad, l’épidémie du VIH/Sida est considérée comme généralisée. Pour réduire et l’éliminer, le pays s’est doté d’une politique nationale de réduction de cette prévalence de 1,6% à 0,3% (PNS 2016-2030). La prévalence est estimée à 1,1% chez les adultes de 15-49 ans. Elle est de 1,3% chez les femmes et 0,8% chez les hommes dans le même groupe d’âge.

Chez les adolescents et jeunes cela est de 0,1-5,3%. La prévalence chez les filles est de 1,2% contre 0,8% chez les garçons de 15-19 ans et 1,8% chez les filles contre 1,2% chez les garçons de 20-24 ans.

Selon ce pourcentage, le taux de prévalence chez les filles est très élevé que chez les garçons du même âge. Pour faire face à ces défis, le Tchad avec ses partenaires ont misé sur des nouvelles approches afin de booster et maintenir un continuum de soins depuis la prévention jusqu’à la suppression de la charge virale appelée « prestations différenciées des soins » ou modèle de soins différentes.

Pour arriver à cette éradication, plusieurs actions seront menées entre autres sensibilisation et formations sur toute étendue du territoire national.

LEAVE A RESPONSE

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *