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Politique : probable retour des seize mesures au Tchad ?


Le Tchad traverse un moment difficile. L’économie nationale connait des crises qui risquerait de replonger le pays dans l’austérité financière comme celle de 2016 avec les seize mesures et abattement.

Après le retour de la table ronde d’Abu Dabi, la déclaration du président de la République Mahamat Idriss Deby Itno sur la masse salariale ouvre une page de réflexion sur les mesures pour corriger l’écart. Selon le président les fonctionnaires Tchadiens qui représentent 1% de la population consomment 60% du budget annuel national. « Cela est-il juste », s’est-il interrogé avant de dire « cela mérite une réflexion et des solutions ».

Si pour le Chef de l’Etat il faut de solutions, ça serait de voir la ligne salariale des fonctionnaires pour trouver des solutions. Voir dans la ligne salariale revient à prendre une batterie de mesures comme ils l’ont vécu en 2016. Et cela ne sera pas sans conséquence. Déjà, les enfants ont perdu un mois de cours à cause de la loi 477, relative au statut particulier des enseignants. C’est à peine une semaine de la signature de ladite loi que les rumeurs circulent déjà sur la toile d’une probable seize mesures comme en 2016 où les fonctionnaires ont bavé pour joindre les deux bouts.


Au Tchad, les rumeurs sont souvent les réalités. Certaines langues disent que le président est rentré sans argent du PND et qu’il faille trousser les manches. Et si cela s’avère vrai, que fait la finance Tchadienne pour toujours tendre la main à l’extérieur pour son développement ? Quand on sait que le Tchad est producteur de pétrole depuis 23 ans, mais il reste l’un des pays le plus pauvre de la sous région.

Si l’argent de pétrole n’ont pas apporté grand chose à l’économie nationale, avec l’exploitation des mines d’or, diamant, l’antimoine et d’autres metales précieux, ces ressources pourront redresser l’économie nationale. Mais à quand prendra la fin de la mendicité financière ? Le président et son gouvernement ont l’obligation de revoir la manière de gestion des finances publiques. Sinon l’argent du PND d’Abu Dabi serviront les individus et on attendra un autre PND pour notre développement.

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