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Société : un plan d’élimination physique de Bella Agnès a été déjoué de justesse à la prison de Klessoum

Dans l’affaire assassinat de l’ex secrétaire générale de formation professionnel Adeguelaye Nodjigoto Damaris, un drame aux allures de règlement de comptes a été évité de justesse à la maison d’arrêté de Klessoum. Un plan d’élimination physique de la belle-sœur incriminée de tort a été déjoué.  

Accusée d’être impliquée dans l’assassinat de la dame Nodjigoto Damaris le 31 janvier 2025, l’opératrice économique Bella Agnès est visée par un groupe d’individus proches de la défunte Damaris dans le but de l’éliminer. Une affaire au risque de diviser les familles si rien n’est fait. Dans le procès-verbal d’audition depuis sa salle d’incarnation, Bella Agnès s’est confiée à un Huissier Commissaire de justice pour qu’il se saisisse du dossier concernant l’atteinte à sa vie.

Tout ce qui a été des rumeurs est mis à la lumière dans une audition par le Huissier Commissaire de justice, Laoukelé.

En date du 26 février dernier, la dame Bella a indiqué que depuis son arrestation et son transfèrement à la maison d’arrêt de Klessoum pour y attendre son jugement des rumeurs de son élimination circulaient depuis deux semaines. Informée par leur chef de cour Achta, Bella n’a pas tardé pour que la lumière soit faite. Selon la chef de cour, c’est l’une des detenues la nommée « Adeli Malika qui aurait été approchée pour exécuter le plan. L’instigateur présumé, est un individu répondant au nom de Papou de Kélo, se réclamerait de la famille de la défunte Damaris.

Aussitôt saisit, le Huissier commissaire de justice Me Zigoye Benou, collaborateur de Me Eldjimbaye Mbaihoudou Elysée, s’est rendu le lendemain pour procèder à l’audition des personnes impliquées. Les révélations sont accablantes. Adneli Malika a confessé avoir été sollicitée à plusieurs reprises par Papou pour executer le plan. En contre partie, il lui aurait proposé une rémunération en échange d’un empoisonnement discret, via une substance à appliquer sur les mains pour provoquer la mort après un simple contact avec Bella. Un plan que dame Adneli Malika a décliné. Elle a avoué que : « Cette dame m’a fait beaucoup de bien. Je ne peux pas lui faire du mal ». Une déclaration qui a ouvert la porte une nouvelle enquête afin de mettre les mains sur instigateur.

Pour prouver son refus, Adneli a décidé de dévoiler le plan à une codétenue de confiance, Rémadji Jeanne, qui elle aussi a transmis l’information à l’administration pénitentiaire avec un enregistrement audio de l’un des échanges avec Papou, où les détails du complot sont évoqués, et où un rendez-vous est fixé pour le 27 février 2025 à midi dans la cour de prison de Klessoum. L’instigateur sera pris dans un piège au sein même de la maison d’arrêt où un procès-verbal est aussitôt dressé, donnant lieu à une   ouverture d’une enquête en profondeur sur ce plan de meurtre de Bella Agnès.

Dans une précipitation et sans enquête sérieuse, l’innocente Agnès à croupie plus de deux mois en prison. Avec ces révélations sur l’atteinte de la vie de Bella, la justice sera appelée à recadrer la manière de présenter les présumés à la presse pour préserver la présomption d’innocence de tous les présumés dans n’importe quelle affaire que ça soir. La question que l’on se pose aujourd’hui, comment soigner l’image, le nom et les valeurs de Agnès qui ont été bafoués à travers les médias et les réseaux sociaux ?

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