Les études au Tchad ne valent à rien. Il n’y a pas de garantie avec l’école au Tchad. Il est vrai comme le disent d’aucun, l’école gaspille le temps de l’homme. Comment comprendre qu’on passe une vingtaine d’années à apprendre et à la fin ne rien faire ? Alors que le berger qui ne connait pas le chemin de l’école et est à l’aise avec ses troupeaux.

L’école ne paie pas absolument, elle ouvre l’esprit. Chaque jour que Dieu fait, on assiste à la manifestation des diplômés sans emploi qui sont des milliers et veulent de place à la fonction publique. Beaucoup ont tenté partout croyant au meilleur mais en réalité rien ne les garantit ailleurs qu’à la fonction publique.

Une forme de moquerie à l’endroit des lauréats de l’enseignement de base.

Dans un communiqué officiel signé le 08 avril dernier, le ministère de l’éducation nationale cherche les lauréats des écoles normales d’instituteurs (ENI) pour des enquêtes du terrain dans le système éducatif. Or, l’on se demande pourquoi ne pas intégrer ces jeunes ou créer une institution spéciale pour les enquêtes de ce genre que de les recruter, les former et après les oublier ?

Le problème de l’éducation nationale n’est pas lié aux multiples formations ni enquête. C’est le problème de vision et de foi. L’éducation est entrée dans la politique et tout est médiocre. Aucun ministre de l’éducation ne peut redonner couleur à l’école au Tchad. Ils ne durent pas donc supposer qu’ils ne peuvent accomplir leur cahier de charge.

Vouloir refonder l’école tchadienne, il faut tenir compte du résultat de recensement de géolocalisation établi en 2024. Intégrer les jeunes qui font 2, 3, 4, 5 à 6 établissements privés pour de miette pour relever le défi pour tout le Tchad. Les gens formés pour l’enseignement deviennent des alcooliques, des fumeurs, brigands et autres au détriment des parents, amis et clientélismes qui ne sont pas du domaine. Voilà l’école tchadienne à genoux.