L’opératrice économique et belle-soeur de la défunte Abeguelay Nodjigoto Damarius ancienne secrétaire général de la formation professionnelle assassinée à son domicile au quartier Gassi de N’Djamena dans 7e arrondissement le 31 janvier 2025 est déclarée innocente et libérée le 07 avril 2025 par le juge d’instruction.

Selon son avocat, Me Laukoulde Francis, le juge d’instruction chargé du dossier a rendu une ordonnance de non-lieu, reconnaissant l’absence d’implication de sa cliente après six confrontations.

Pourtant, l’image de l’accusée a été publiquement mise en circulation à travers les médias et les réseaux sociaux sans penser à la présomption d’innocence. Avec ce verdict de non-lieu, comment redorer l’image de celle qui a été injustement accusée et banalisée ?

C’est pourquoi devant de telle affaire, la présomption d’innocence demeure un principe élémentaire et fondamental de la justice. C’est seulement le juge qui peut prononcer l’innocence ou la culpabilité. Tous les prévenus dont ce droit fondamental est bafoué devraient logiquement intenter une action en justice contre tous ceux qui ont violé ce droit. Dans le cas de dame Bella Agnès la Police nationale et les médias qui ont véhiculé son image sur Facebook devront présenter des excuses publiques pour soigner son image.