Société : le Tchad perd chaque jour ses bonnes mœurs
Place de la Nation à N'Djamena (Tchad).
La société tchadienne perd du jour au lendemain ses bonnes mœurs léguées par les aïeux. Chaque jour que le bon Dieu donne, on assiste toujours aux phénomènes nouveaux. Pour une bagarre des enfants les parents sont prêts à intervenir. Une attitude qui ne favorise pas le vivre ensemble et la cohabitation pacifique.
Hier, quand deux enfants se battaient et qu’un aîné arrivait, il les frappait soit il les séparait et cherchait à les conseiller et/ou les réconciliait. De nos jours, c’est tout à fait le contraire. Si un parent passe et voit deux enfants se battre, il va chercher d’abord si les enfants sont de son clan, sinon il continue, quelques fois il les sépare. Malheur si l’un d’eux est un enfant d’autrui, il se range derrière son enfant et la bagarre sera étalé aux autres membres de la famille.
C’est une mentalité qui crée facilement de frustration pour autant dire de bataille enragée. Même les animaux ne réagissent pas comme de la sorte. Élèves tchadiens c’est élèves tchadiens, enfants tchadiens c’est enfants tchadiens. Les tchadiens sont appelés toujours à vivre ensemble. Il y a certains parents illettrés qui méconnaissent toujours les bonnes éducations tchadiennes.
Tout problème qui oppose les enfants, les parents doivent rester loin, de peur d’être pris par la honte. Car, les enfants peuvent se battre et continuer à s’amuser ensemble. C’est ce que les saintes écritures disent qu’il faut avoir le cœur des enfants pour hériter le paradis. Ceci, pour dire que, les parents ne seront pas prêts à se pardonner comme leurs progénitures.
Quelques fois les conflits qui opposent les élèves à l’école, les parents interviennent et réagissent négativement. Le seul conseil à l’endroit des parents d’élèves, c’est d’être conseillers des enfants et non inculquer les idées d’appartenance ethnique ou clanique dans un pays comme le Tchad qui se dit un TCHAD UNI.
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