Politique : Mahamat Zen Bada en tête de liste de rejets
Après la publication des listes provisoires des candidats pour les élections législatives couplées du 29 décembre prochain, plusieurs candidats ont vu leur candidature rejetée par l’agence nationale de gestion des élections (ANGE). Une décision qui suscite des questions politiques et de réactions variées.
En tête liste, le rejet qui soulève des questions politiques et sociétales est celui de la candidature de Mahamat Zen Bada, Secrétaire général du MPS. Un rejet qui selon les observateurs est lié aux antécédents judiciaires liés aux détournements des deniers publics. Mais la question que le Tchadien lambda se pose comment un repris de justice arrive à gérer un parti politique aussi grand comme MPS ? N’y a-t-il pas de pression politique derrière ce rejet ?
Parmi les candidatures rejetées par l’Agence nationale de gestion des élections celles de l’ancienne Maire de la ville de N’Djamena Mariam Djimet Ibet et Zen Bada ont des implications significatives pour le paysage politique. Cela n’est pas seulement question de transparence des élections mais des questionnements politiques. Dans ce cas d’espèce il faut considérer plusieurs points cruciaux tels que les critères sur lesquels se fonde l’agence pour rejeter les candidatures. Il s’agit de problèmes administratifs, de questions juridiques ou de casiers judiciaires non résolus.
Dans un impact pluraliste ces rejest de candidatures peuvent affecter le pluralisme politique en limitant le choix des électeurs. Cela peut également provoquer des tensions entre les membres de ce parti politique (MPS) et engendrer des contestations comme beaucoup l’on critiqué lors de la validation des dossiers des candidatures par le comité mis sur pied par les poids lourds du parti. Les partis politiques et les candidats concernés peuvent très bien réagir en dénonçant ce qu’ils perçoivent comme une injustice. Mais le cas de Mahamat Zen Bada est comme l’homme devant le miroir de courtoisie.
En prenant cette decision l’ANGE veut inspirer la confiance des citoyens et des acteurs dans le processus électoral et entraîner une désaffection par rapport à la participation aux élections tant contester par la classe politique. Dans des contextes politiques tendus comme le cas actuels, il peut y avoir des pressions ou des influences politiques qui impacteront le processus d’acceptation des candidatures et augmente le risque de rejet pour certaines personnes.
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