Éditorial : les bisbilles de la république au sujet de la gratuité de l’école tchadienne
Depuis la nuit de temps, les tchadiens vivent dans des distractions sans fin du gouvernement. Qui fait quoi, qui décide quoi pour l’avancement du pays, Dieu seul sait. Ce désordre fait que le pays de Toumaï vit le surplace.
Les subordonnés du Président semblent prendre le dessus, les directeurs généraux minimisent sinon désapprouvent les décisions présidentielles et ministérielles. La société est confuse. Qui croire finalement ?
Pour simple exemple, la gratuité de l’école où la réduction de frais de scolarité. Cette décision est prise en 2006. Elle réduit le taux de la scolarisation, la seule décision qui a été observée par certains établissements publics. Mais, pour la gratuité zéro, la réalité est loin.
Selon certains responsables des établissements étatiques, le gouvernement prend des décisions sans mesure d’accompagnement, alors que devront-ils faire ? Obéir aux décisions gouvernementales rien avancera sur le plan scolaire.
Comme cela ne suffisait pas, une autre décision naît exonérant les personnes vivant avec handicap et leur progéniture. Cette décision risquerait de déchirer les chefs d’établissements scolaires publics avec les concernés un jour. Car, à beau mentir vient de loin.
Les Phénomènes qui disent clairement que l’école tchadienne n’est pas gratuite malgré les décisions gouvernementales sont que les inscriptions sont payantes, fournir les dossiers pour les examens payant, dépôts de dossier pour concours payants, retrait de diplômes payant, authentification de diplômes payante.
D’aucuns diront que c’est avec cet argent qu’ils organisent les concours en question, et autres. Parler de l’éducation au Tchad, rien ne se fait gratuitement. C’est par abus de langage que le gouvernement a dit qu’il rend « l’école gratuite. »
La compréhension de la décision du gouvernement n’était pas de rendre l’école gratuite. Le terme approprié de ces notes serait « réduction de frais de scolarité ». Cette réduction fera que même l’accès au cours serait à la bourse des classes démunies.
Par exemple, si l’on payait 2500f pour un apprenant et que la réduction est à moitié égale, ce qui veut dire que l’on payerait 1250f pour un apprenant. C’est l’idée qui est derrière cette décision. Pour les gens vivant avec handicap, c’est un autre problème.
Si le gouvernement veut vraiment gratifier l’école, il lui faut intégrer tous les diplômés de l’éducation cela permettra à pallier le problème. Car, dans les établissements publics, le nombre des vacataires dépasse par fois celui des enseignants de l’état. Et c’est avec l’argent d’inscription que les responsables des établissements payent ces vacataires.